Le renforcement des statistiques économiques au service de l’intégration régionale, de la transformation structurelle et du développement durable. C’est sous ce thème que la Journée africaine de la statistique est célébrée en différée ce vendredi 25 novembre au Togo. Cette journée, célébrée chaque 18 novembre, vise à sensibiliser le public sur l’importance des statistiques à tous les niveaux de la vie socioéconomique.
L’Institut national de la Statistique et des études économiques et démographiques (Inseed) a, en collaboration avec le ministère en charge de la Planification et du Développement, organisé une journée de réflexion ce vendredi pour attirer l’attention du public et des médias sur le rôle de cette discipline dans l’ensemble de l’activité économique d’un pays.
Selon Kokou Yao N’guessan, Directeur général de l’Inseed, l’élaboration des comptes nationaux, puisque ce sont eux qui donnent une représentation de l’ensemble de l’économie d’un pays tant sur le plan interne que sur le plan des relations avec le reste du monde, est un exemple patent de statistiques économiques.
Son élaboration ‘permet d’appréhender les relations économiques et commerciales sur les plans national et international. Et ces comptes nationaux, qui dérivent des statistiques économiques, permettent d’éclairer les décisions des politiques pour prendre des décisions en matière de politique commerciale, monétaire, etc.’, a-t-il poursuivi.
En matière d’intégration régionale, a-t-il expliqué, on a besoin de statistiques puisque l’intégration régionale, c’est d’abord l’intégration des économies et qui parle des économies parle aussi de statistiques économiques. Certes, il y a aussi d’autres types de statistique, mais pour faire le suivi de l’intégration, ce sont les statistiques économiques qui sont utilisées.
‘Et elles permettent de faire les transformations structurelles parce que nos économies sont appelées à évoluer et qui parle d’évolution, parle de transformations structurelles. Et ce sont ces changements structurels qui peuvent permettre à chaque niveau de faire en sorte que l’intégration soit une intégration réussie’, a-t-il conclu.
