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Stromae dans la tourmente : ceux qui ont dansé dans son dernier clip ont… (vidéo)

Crédit Photo : Twitter Images

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Le public l’a attendu pendant plus de 5 ans. Stromae a enfin fait son grand retour avec la sortie de l’album “Multitude” le 4 mars 2022. Et autant dire que le chanteur belge cartonne ! Il avait bluffé tout le monde en janvier avec son interprétation surprise de “L’enfer” lors du journal de 20h sur TF1. 

Cette fois-ci, il dévoile un tout nouveau clip, à la fois surprenant, grandiose et solennel. “C’est sans doute le clip le plus ambitieux que j’ai fait”, confie le chanteur lui-même. 

Les images de “Fils de joie” racontent les obsèques imaginaires d’une prostituée. Stromae y apparaît en maître de cérémonie, devant une foule de danseurs et de figurants.

Mais le succès du clip de Stromae, qui cumule plus de 11 millions de vues à ce jour, semble cacher une tout autre vérité… En effet, parmi les personnes qui ont participé au tournage, plusieurs semblent se plaindre des conditions d’accueil. C’est le cas de Cécile, figurante, qui a mal supporté qu’on lui impose de rester en plein froid pendant des heures : 

“Ça implique une très grande disponibilité puisqu’on devait être là à partir de 6 heures du matin. Et globalement, la journée se terminait vers 17 heures. […] Le tournage s’est déroulé au mois de janvier. 

Il faisait à peu près 1°C mais ressenti -2, sachant qu’on ne bougeait pas. Ça veut dire qu’on reste sur des scènes le temps que les caméras passent. En tant que public, on était statique. C’était extrêmement difficile.

Des danseurs pas assez payés pour participer au clip de Stromae

Pire encore, les salaires versés sembleraient eux aussi au centre des contestations. Sur Facebook, l’une des danseuses aurait dénoncé le cachet dérisoire perçu pour sa participation au tournage : “Au départ, il s’agissait d’un projet rémunéré. Et quand on a appris que c’était 150 euros pour les cinq jours, on était déjà un peu engagé. […] Pour moi, une rémunération, c’est un contrat de travail. 

Ce n’est pas un défraiement. Une situation qui a fait réagir Pierre Dherte, président de l’Union des artistes. Car selon lui, il ne s’agirait pas de “conditions financières décentes, ni même recevables”. 

À ce jour, ni Stromae ni la société de production Abyssal ne se sont prononcés. Reste à savoir si cette affaire aura des suites.