Stromae est récemment revenu sur le devant de la scène après une absence de plusieurs années. Le chanteur avait besoin de se retrouver, de prendre soin de lui et de sa santé mentale. Il fait son grand retour avec un album, mais aussi un fils, né en 2018 de son union avec Coralie Barbier.
Son prénom n’a jamais été dévoilé, “Mon fils a 3 ans, je le protège et je ne souhaite même pas divulguer son prénom”, a expliqué Stromae. “On est très bien dans votre petit noyau familial. On écoute de la musique tout le temps, et je suis un papa omniprésent”, rajoute-t-il.
“Ma capacité à être un bon papa, je la dois surtout à Coralie”, a-t-il assuré avant d’évoquer sa propre enfance. “Mon propre père vivait au Rwanda, où il est resté jusqu’à sa mort. Il venait parfois en Belgique… Je l’ai vu une douzaine de fois”, s’est-il souvenu. Une enfance qui n’a pas toujours été facile : “Je n’ai pas de modèle paternel net, la référence à la maison, c’étaient mes grands frères”, a-t-il conclu.
C’est en 2010 que Stromae s’est fait connaître du grand public avec sa chanson Alors on danse. À la suite d’un burn-out et d’importants problèmes de santé consécutifs à ses tournées, il s’est s’est éloigné de la scène. Il assure aller beaucoup mieux.
“Grâce à ma femme et mon fils, j’arrive à être artiste sans tomber dans l’excès”, a-t-il confié. “Cet album, je l’ai fait entre 9 heures du matin et 17 heures, sans souffrance. Le matin, je déposais mon fils à l’école, je travaillais, puis j’allais le chercher”, s’est-il souvenu. “Il a autant rythmé ma vie que la musique”, déclare Stromae, qui semble plus épanoui.
“L’une des plus belles choses qui me soient arrivées, c’est mon fils… Il me fait sentir le plus vivant… Les concerts, c’est super. Mais après, quand on rentre à la maison, et que l’on doit juste faire à manger pour lui, ça nous ramène simplement à des choses essentielles”, conclut-il, très heureux.
