Elue au Parlement suédois mercredi matin comme nouvelle Première ministre, Magdalena Andersson a été contrainte de démissionner moins de huit heures plus tard, rapporte 20 minutes.
« Il y a une pratique constitutionnelle voulant qu’un gouvernement de coalition démissionne lorsqu’un parti le quitte. Je ne veux pas diriger un gouvernement dont la légitimité est remise en cause », a déclaré la dirigeante sociale-démocrate, après une journée cauchemar marquée par la défaite de son budget et le départ de ses alliés écologistes du gouvernement.
Au soir de ce règne avorté, Magdalena Andersson a dit espérer être réélue à son poste lors d’un vote ultérieur, avec un gouvernement cette fois 100 % social-démocrate.
Selon la source, élue l’espace de quelques heures première femme à ce poste après plusieurs jours de négociations déjà délicates, elle a été la victime d’un douloureux jeu de domino politique.