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Suicide d’un Togolais au Canada : du nouveau dans l’affaire

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L’affaire fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Après le divorce prononcé entre Elise Nadjombé et Nicolas Essodom Kpatcha, tous deux de nationalité togolaise, l’homme tua leurs deux fillettes avant de se donner lui-même la mort.

Ce sont en tout cas les faits relatés sur la toile. Le sieur Nicolas aurait fait venir sa femme de Lomé au Canada pour qu’en fin de compte elle le trompe avec une autre personne. Le tribunal du divorce a décidé que la femme ait le droit de garde exclusive temporaire des deux fillettes.

Selon AfreePress qui cite des proches des deux conjoints, les choses ne sont pas passées de cette façon. 

« L’aventure d’Elise et de Nicolas n’a pas commencé par la visite de ce dernier à Lomé comme le prétendent certains. C’est plutôt par personne interposée que Nicolas et Elise se sont connus. Après échanges et accords, les deux ont décidé de se mettre ensemble. Nicolas a pris soin de faire les démarches qui s’imposaient. Des démarches qui sont couronnées par un mariage coutumier et civil à Lomé. Après le mariage, Nicolas partit seul. Quelques mois plus tard, Elise rejoindra son mari pour six mois au Canada puis revint au pays. Elle passa encore quelques mois à Lomé avant de s’envoler de nouveau pour le Canada, cette fois pour s’installer définitivement avec son mari », relate la source.

« Cependant, Elise n’a pas connu la paix dans son foyer une fois installée définitivement au Canada. Elle n’avait pas de téléphone portable personnel. Elle utilisait celui de son mari qui, lui dit qu’il en fait rarement usage donc elle peut l’utiliser sans pour autant avoir le besoin de s’acheter un nouveau numéro. Ainsi, la vie d’Elise est contrôlée de bout en bout par son mari, Nicolas. Que ce soit son profil WhatsApp, Facebook, et autres, c’est son mari qui les gérait. Comme si cela ne suffisait pas, monsieur Nicolas a commencé à devenir violent envers sa femme et souvent devant les enfants », confie cette source.

Ne pouvant plus supporter et craignant pour sa vie, Elise fuit le domicile conjugal. Après des procédures judiciaires et différentes tractations, Elise obtint la garde exclusive temporaire des enfants. Avant que cette dernière décision ne soit effective, c’était au tour de Nicolas de garder les enfants la semaine-là. La suite, nous la connaissons, il tua les fillettes et se suicida.

« Si la justice canadienne a pu conférer la garde des enfants à Elise, c’est justement avec des preuves. On serait en Afrique où on parlerait de la manipulation des magistrats. Mais jusqu’à cette heure, la probité morale de la justice canadienne ne souffre d’aucun doute. Ainsi, si dame Elise avait été reconnue coupable, ce drame n’aurait pas eu lieu », a martelé cette source de AfreePress.