La communauté musulmane a célébré ce dimanche 11 août 2019, la fête de la Tabaski, encore appelée la fête de l’Aïd el-Kebir. Au Bénin elle a été l’occasion pour les voleurs de se mettre aux trousses des moutons dans certaines localités du pays.
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Dans plusieurs localités du département de l’Alibori et à Gbodjè dans l’Atlantique, les voleurs de moutons ont fait parler d’eux. La police républicaine était aussi aux aguets afin de mettre la main sur les mis en cause. Ils sont au nombre de quatre à tomber dans les mailles des éléments de Soumaila Yaya dans l’Alibori.
Mais à Gbodjè, c’est un fait digne d’un scénario hollywoodien qui s’est produit. Selon les faits relatés par un témoin, les voleurs étaient au nombre de trois à faire irruption dans une ruelle du quartier pour voler un mouton. « Ne sachant pas qu’un voisin suivait la scène, ils ont déposé leur complice, le troisième qui a escaladé la clôture pour attraper et attacher la plus grosse des bêtes. C’est alors que surgit le voisin et les deux autres ont démarré leur moto », a-t-il narré. Pris la main dans le sac, il a tenté de nier les faits. Ils en étaient là quand une patrouille de la police est passée le chercher.
Au réveil, le propriétaire du mouton accompagné d’un voisin s’est rendu dans le commissariat le plus proche pour avoir des nouvelles du voleur. Mais à leur grande surprise « les éléments trouvés sur place n’ont pas reconnu avoir effectué une patrouille dans cette zone ».
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Ils ont fait le tour des autres commissariats de la zone, mais c’est la même réponse qui leur a été servie. Où est alors passé la patrouille et le voleur ? S’agit-il d’une patrouille fantôme ? Des policiers peuvent-ils opérer dans une zone sans que les commissariats de cette zone ne soient au courant ? Ce sont là quelques questions auxquelles le propriétaire du mouton voudrait avoir des réponses.
Avec Béninweb TV