Faut-il s’alarmer lorsque la température corporelle dépasse les 37 degrés le soir ? Oui, selon la médecin généraliste, cardiologue, endocrinologue russe Tatiana Romanenko au journal Argoumenty i Fakty, car les causes peuvent être aussi physiologiques que pathologiques.
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Dans l’interview accordée au journal, elle a indiqué que les activités physiques, la consommation d’aliments chauds ou de certains médicaments, l’état du syndrome prémenstruel chez les femmes ou bien la consommation d’alcool, pouvaient faire augmenter la température. Les causes peuvent être aussi de nature pathologique. Le plus souvent, l’augmentation de la température dans la soirée dans ce cas de figure est due au rhume.
« On peut suspecter une inflammation atone. Pour la déterminer, il faut faire une analyse de la protéine C-réactive », a-t-elle conseillé.
En outre, la température peut également être affectée par les perturbations hormonales ou les problèmes de glande thyroïde, de même que les maladies oncologiques.
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Toutefois, la thermonévrose, une perturbation de la thermorégulation, est une des conditions neurologiques particulières conduisant à des augmentations imprévisibles de la température. D’après Mme Romanenko, il s’agit d’une défaillance des mécanismes de thermorégulation qui peut être associée à une névrose psychogène sur fond de stress ou à une thermonévrose neurogène, laquelle se développe en cas de dysfonctionnement du système nerveux, rapporte Spunik.
