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États-Unis / Présidentielle : Kamala Harris fait la fierté de la jeunesse montréalaise

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L’annonce de Joe Biden de faire de Kamala Harris sa vice-présidente, est très bien accueillie au Canada. Son expérience montréalaise n’occupe que deux petites pages sur les près de 340 que compte son livre de mémoires, The Truths we hold, publié en 2019 mais le Québec se glorifie d’avoir accueilli pendant quelques années celle qui pourrait être pour eux la porte d’entrée à la Maison Blanche.

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« Nous ne pourrions être plus fiers de la diplômée de la WHS Kamala Harris, future vice-présidente des Etats-Unis ! » s’est empressée de tweeter la Westmount High School, une école secondaire sise sur l’île de Montréal, dans laquelle Kamala Harris étudia de 1976 à 1981.

Après son divorce avec Donald Harris, professeur d’économie à l’université Stanford, la mère de Kamala Harris, Shyamala Gopalan, une chercheuse spécialisée dans la lutte contre le cancer du sein, obtient un poste à l’Hôpital général juif de Montréal, assorti d’une place d’enseignante à la prestigieuse université McGill. Au milieu des années 1970, Kamala et sa jeune sœur Maya atterrissent donc au Québec.

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La future sénatrice raconte, dans The Truths we hold, le choc qu’a représenté ce déracinement pour la fillette de 12 ans qu’elle était alors : « L’idée de déménager de la Californie ensoleillée, en milieu d’année scolaire, pour aller dans un pays francophone, recouvert de douze centimètres de neige m’était pénible, c’est le moins que l’on peut dire ». « Je me faisais l’impression d’être un canard, écrit-elle dans ses mémoires, toute la journée dans cette nouvelle école, je répétais, quoi ? quoi ? quoi ? ». Kamala est une femme « chaleureuse et charismatique » qui peut incarner valablement ce poste.