Le samedi 5 juin dernier, le Burkina Faso a connu l’une des attaques terroristes les plus sanglantes de son histoire avec plus de 130 morts dans le village de Sohlan. Un village situé au nord-est du pays dans la région du Sahel.
Le pays a dans la foulée décrété un deuil national de 3 jours. Face à cette épreuve, les dirigeants de plusieurs pays n’ont pas hésité à exprimer leur soutien au Burkina Faso.
C’est dans cette même optique que le président Ghanéen Nana Ado Akoufo, en sa qualité de président en exercice de la CEDEAO, a rendu visite ce mercredi 9 juin à son homologue du Burkina à Ouagadougou pour lui témoigner son soutien et celui de la communauté. À la fin de leur rencontre, le président Burkinabé a eu à s’exprimer devant les médias.
« Personne, en dehors de nous-mêmes, les Africains ensemble réunis, ne viendra nous sauver dans la lutte contre le terrorisme. C’est pourquoi nous devons nous ressaisir, nous devons ensemble travailler à faire en sorte que la victoire que nous devons remporter sur le terrorisme soit une victoire également collective dans notre sous-région. Parce qu’aujourd’hui, c’est le Burkina, hier c‘était le Niger, le Mali traverse cette crise, on a des attaques qui vont en débordement sur la Côte d’Ivoire…» A-t-il affirmé en appelant à une lutte africaine collective contre ce fléau.