Particulièrement bouleversante, que vous ayez du mal à tomber enceinte ou au contraire que vous redoutiez une grossesse non désirée, l’annonce d’un test de grossesse faussement positif peut s’avérer dévastatrice.
Car si pour les femmes qui ne veulent pas d’enfant dans l’immédiat, la grossesse s’avère finalement inexistante, en attendant de découvrir la vérité, elles peuvent être dans une détresse psychique intense. Quant à celles qui rêvent de devenir maman, l’espoir s’effondre.
S’il est relativement rare, le faux positif peut arriver pour de multiples raisons. Il faut toutefois savoir qu’il n’est possible d’obtenir un faux positif qu’à partir d’un test de grossesse urinaire, vendu en pharmacies et grandes surfaces. Les tests sanguins eux, sont infaillibles.
Une grossesse récente peut rendre le test positif
Qu’elle ait été menée à terme ou interrompue par une fausse couche ou une interruption volontaire de grossesse, la grossesse laisse des traces d’hCG (gonadotrophine chorionique humaine). Ces traces subsistent jusqu’à 6 semaines dans l’organisme à la suite d’une fausse couche et pendant plusieurs mois après une grossesse.
Aussi, en l’effectuant trop rapidement après, il est possible d’obtenir un test de grossesse positif alors qu’en réalité, il n’y a pas ou plus de grossesse effective dans le corps. Or, il arrive fréquemment qu’une fausse couche intervienne avant même qu’une femme se rende compte qu’elle était enceinte.
Les traitements pour la fertilité peuvent fausser un test de grossesse
Si vous effectuez un test de grossesse trop tôt après avoir pris un médicament à base d’hormone hCG, (comme certaines injections à faire chaque jour pour stimuler l’ovulation pendant une fécondation in vitro) il est possible d’obtenir un faux positif. Aussi, même si la tentation de faire un test est grande, mieux vaut se retenir et effectuer un test sanguin après le dixième jour de conception, qui a plus de chances de donner des résultats sûrs, plutôt que de créer des désillusions.
La présence de kystes ovariens peut donner un faux positif
Cela concerne très peu de femmes, et surtout des femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Dans ce cas, les ovaires produisent de l’hormone androgène en quantité supérieure à la normale, ce qui peut interférer avec le développement et la libération de l’ovule au cours du cycle menstruel. Si bien qu’au moment où des ovules devraient mûrir et être libérés en vue d’une possible fécondation, des kystes se développent à la place. Si ces derniers produisent de l’hormone hCG, ils peuvent alors fausser un test de grossesse.
Ces pathologies qui faussent les tests de grossesse
Outre les kystes ovariens, il existe quelques rares cas médicaux où, comme le taux d’hormone hCG a tendance à grimper, un test de grossesse peut s’afficher positif alors que vous n’êtes pas réellement enceinte :
Les maladies rénales ou intestinales
L’ulcère d’estomac
La cirrhose du foie
Certains cancers : tumeurs germinales de l’ovaire, cancer du foie, de l’estomac, du pancréas, du poumon, du sein ou de la peau
Les troubles hormonaux liés à la ménopause.
À noter, les consommatrices régulières de cannabis ont aussi un taux de hCG souvent plus élevé que la moyenne.