Deux titres de Liga, une Ligue des champions et une Copa del Rey au cours de ses trois saisons à Barcelone avant de partir pour les New York Red Bulls en 2010, Thierry Henry n’est plus à présenter.
L’ancien attaquant légendaire de 44 ans qui s’est lié à Messi en 2007 après que le FC Barcelone l’a transféré d’Arsenal pour 16,1 millions de livres sterling, est resté bouche bée devant une action de La Pulga contre Malaga.
La légende d’Arsenal n’oubliera jamais ce but marqué, un superbe, en solo, et qui n’était « pas normal » car « défiant toute logique ».
« Le meilleur but que je l’ai vu marquer, c’était contre Malaga à la maison, parce que ça défie toute logique ce qu’il a fait », a déclaré Henry dans le documentaire Take the Ball Pass the Ball de 2018.
« Ballon diagonal, il le contrôle sur sa poitrine, court à toute vitesse. Le premier joueur part, le deuxième est juste derrière. Il fait un pas de plus, ce joueur peut dégager le ballon. S’il a le ballon sur son pied gauche ici, comment revenir avec cette même jambe et toucher le ballon en l’air, entre les deux pour s’assurer que ce gars ne le touche pas — et ensuite presque échouer mais le frapper dans la lucarne. Ce n’est pas normal ».
Messi a reçu le ballon sur un centre en diagonale et l’a contrôlé de manière experte avec sa poitrine, sortant un joueur de Malaga du match au passage. Le septuple Ballon d’Or s’est élancé à toute vitesse vers la surface de Malaga et a éliminé un autre joueur d’un simple geste, alors qu’un autre joueur de Malaga était en train de revenir sur ses pas.
Bien que sous pression, Messi s’est dégagé avant d’envoyer une superbe frappe au fond des filets de Malaga au Camp Nou. La venue de Messi l’été dernier au Paris Saint-Germain a beaucoup fait jaser.
Au cours de sa remarquable carrière à Barcelone, l’Argentin avait révélé qu’il avait une grande admiration pour Henry.
« Le premier jour où il est entré dans le vestiaire, je n’ai pas osé le regarder en face », a déclaré Messi à L’Equipe. « Je savais tout ce qu’il avait fait en Angleterre. Je m’étais fait une image de lui et soudain, nous étions dans la même équipe. Ce que je ressens pour Titi peut être une forme d’admiration. J’aimais Henry. La facilité à terminer une action, comment il prend le chemin du but et termine le jeu. Il donne l’impression que c’est naturel. Sa carrière, ses dribbles, le dernier geste. Il est fluide, proportionné. »
Avec Afrique Sports
