On le connaît pour ses prises de positions très tranchées que ce soit dans les interviews que dans ses chansons à l’égard de certains dirigeants qui ont pris l’habitude de piétiner les constitutions de leurs pays ou de marcher sur leurs peuples à leur guise.
Son dernier single en date intitulé “Gouvernement 20 ans” est là pour attester de la véracité de nos propos.
En effet, cette chanson qui continue de faire couler encre et salive dans notre pays est une preuve palpable que Tiken Jah Fakoly, car c’est bien de lui qu’il s’agit, n’a vraiment pas sa langue dans la poche et demeure indéniablement l’un de ceux qui clament haut et fort qu’ils sont la voix des sans voix.

C’est donc en cette période où “Gouvernement 20 ans” est sur toutes les lèvres que l’équipe de production de l’émission Life Weekend diffusée sur une chaîne privée de l’espace audiovisuel ivoirien a décidé de faire de l’un des ambassadeurs du reggae made in Côte d’Ivoire son invité spécial le vendredi 14 janvier 2022.
Dans cette émission, Konnie Touré et ses chroniqueuses ont passé au scanner Tiken Jah Fakoly sur sa carrière et ses ambitions. La talentueuse Esther Uha a même demandé à l’auteur de “Mangécratie” si ses fans devraient s’attendre à le voir descendre dans l’arène politique un jour.
Sa réponse a été on ne peut plus claire. Lisez plutôt “Je n’ai pas envie de faire tout ce que Bob Marley n’a pas fait”. En clair, pour lui, il doit demeurer l’éveilleur de conscience qu’il est. Sa tâche est d’œuvrer à changer les mentalités de nos politiciens qui ont tendance à martyriser leurs peuples, il ne se voit donc pas devenir peut-être député comme il a souligné à la fin de ses propos.
En résumé, les fans qui s’attendaient à voir Tiken Jah Fakoly porter une casquette politique ne peuvent qu’être désillusionnés en ce sens que leur champion veut continuer le combat qu’il a toujours mené c‘est-à-dire la dénonciation des travers politiques à travers la chanson, car devenir par exemple un élu du peuple l’empêchera de se mêler des problèmes de nos voisins qui s’appelle faire de l’ingérence politique.
Il veut donc rester focus sur la musique comme l’avait son mentor jamaïcain le célébrissime Bob Marley.