Deux ans après sa mort, l’influence de DJ Arafat se ressent toujours. Pour ses fans, proches et sa famille, en l’occurrence sa mère Tina Glamour, faire le deuil est vraiment difficile.
Sur le plateau de NCI, la chanteuse ivoirienne est revenue sur son passé avec son fils et a fait d’étonnantes confidences. Selon ses propos, elle n’avait jamais voulu que le très célèbre Yorobo devienne artiste.
« Je n’ai pas voulu que Didier soit artiste… Je voulais qu’il soit militaire… », a écrit Tina Glamour sur son compte Facebook en légende de la vidéo de l’extrait de l’émission où elle abordait ce point.
« Je voulais qu’Arafat soit militaire parce qu’il était assez choc. Quand il veut un truc il l’obtient. J’ai dit à ma maman que j’allais le mettre plus tard à l’EMPT. Quand je payais ses cours, arrivé en classe de 5e, je vois le kaki dans le placard. Je dis : « mais j’ai été acheter des kakis l’année dernière ! Donne, je vais donner au voisin ». Il me répond : « moi tes kakis-là, je ne suis pas dedans hein », a-t-elle témoigné.
Un entourage musical stimulant!
« Quand il était bébé, il pleurait beaucoup. Et son papa (paix à son âme) mettait la musique des baffles très forte. Je disais : mais, Pierre, tu vas le rendre sourd! » Et quand on mettait la musique il se taisait. Je disais : « ça c’est mon remplaçant qui est là ».
Quand je faisais mes vocalises, il était toujours dans le coins à 3 ans. Je disais : « orh il faut quitter là bas là… ». Un jour je composais une chanson et j’entends : « Maman je vais chanter comme toi ». J’ai dis non hein! »
Surprise !
Arafat était déjà assez populaire avant même que sa mère ne le sache. Sous prétexte de lui faire une surprise, une amie l’a invitée à l’accompagner « quelque part à Youpougon ». Et…
« On arrive et j’entends quelqu’un qui dit : « Messieurs, dames… le Dj avait une voix vraiment imposante… Une belle voix… Moi j’étais loin d’imaginer que c’était mon fils », a-t-elle confié ajoutant que le moment de surprise passé, elle a encouragé son fils mais à contrecœur car, « étant chanteuse », elle savait « la cruauté » de ce milieu.
