‘En finir avec le VIH/SIDA dans le monde d’ici à 2030’, telle est l’ambition de l’ONUSIDA qui sera au cœur des débats de la réunion de haut niveau qui s’ouvre ce mercredi 8 juin à New York. Elle réunira des chefs d’Etat et de Gouvernements, des jeunes leaders et des représentants des organisations des personnes vivant avec le VIH et de la société civile.
Trois jours d’activités et d’échanges qui s’orienteront sur des thématiques telles que la question des jeunes, des populations clés, et le financement de la lutte contre le VIH, pour amener les Etats à réaffirmer leur volonté et à intensifier leurs efforts pour arriver à la fin de la pandémie d’ici à l’horizon 2030.
Dr Christian Mouala, Représentant de l’ONUSIDA au Togo, au cours d’une rencontre avec la presse ce mardi 7 juin, explique : cette rencontre permettra de recueillir des engagements pour maintenir le cap des progrès enregistrés en ce qui concerne la lutte. Nous sommes arrivés à une vitesse de croisière et il faut l’appui des Etats pour que d’ici à 2030, nous parlions de la fin du SIDA dans le monde. Mais si par contre, nous baissons les bras, tous ces acquis du passé tomberont à l’eau et nous risquons d’aller à la catastrophe.
Prenant l’exemple du Togo, le Représentant poursuit : le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé préside le Conseil national de lutte contre le VIH/SIDA, et sous son leadership, le Togo a fait d’énormes progrès en termes, de réduction de 50 % du taux de nouvelles contaminations depuis 10 ans. Aussi à mettre à son actif, le nombre de personnes ayant accès aux antirétroviraux qui a doublé depuis 2010 et la protection des personnes vivant avec le VIH des discriminations avec des lois.
Il s’agira de demander davantage ces genres d’engagements sur le plan mondial pour qu’on atteigne en 2020, l’objectif 90-90-90 et d’ici à 2030, parler de la fin du SIDA dans le monde, a-t-il ajouté.
Il faut noter qu’à ce rendez-vous de New York, le Togo sera présenté comme un modèle de lutte contre la discrimination des personnes vivant avec le VIH/SIDA.
