Lors de la réunion du comité de suivi de la circulaire du 29 septembre dernier relative à l’éloignement des étrangers coupables d’infractions graves ou représentant une menace grave pour l’ordre public, il en est ressorti qu’entre octobre 2020 et juin 2021 plus de 28.000 refus de demandes ou de renouvellement de titre de séjour, soit plus de 50% par rapport à la même période de l’année précédente, ont été enregistrés.
La réunion qui s’est tenue le mercredi était présidée par Gérald Darmanin, rapporte Le figaro.
Selon le communiqué du ministère de l’intérieur, depuis la mise en place le 1er octobre dernier, des recommandations du ministre contenues dans cette circulaire, “près de 30.000 retraits ou refus de titres ont été notifiés par les services des préfectures, dans tous les départements, dont plus de 10.000 ces trois derniers mois”.
Toutefois, il n’a pas été possible d’effectuer de comparaison sur ces retraits faute de données sur la période correspondante de l’année précédente.
Ces retraits ont été fondés, selon le ministère, à «67,9%» sur des «motifs d’ordre public» dont «27,6% pour violences aggravées, tentative de meurtre, homicide volontaire, reconnaissance multiple de paternité, escroquerie en bande organisée, fraude, rébellion, outrages et menaces sur personne dépositaire de l’autorité publique; 9% pour condamnation de trafic de stupéfiant et recel, 7% pour racolage et exploitation de la mendicité, vol; 6,3 % pour violences conjugales; 5,9 % pour des délits routiers; 3,2 % pour radicalisation; 1% pour traite des êtres humains et proxénétisme; et 8% pour autres motifs».