À Lomé et partout dans le monde, les moments de fête ont toujours été des occasions où l’on se livre à des dépenses sans retenue. Shopping, sorties, divertissements sont au cœur des événements. Souvent obnubilé par l’euphorie du moment, on se retrouve parfois dans un gaspillage qui ne dit pas son nom.
Une fois la fête terminée, le « Crésus » d’autrefois se retrouve avec des calculettes dans les mains : regrets, mea-culpa et les si je savais occupent toutes les pensées.
Pour Agaga Mohamed, boutiquier au grand marché de Lomé : « Certains se livrent au jeu de dépense en voyant les autres faire sans mesurer forcément les conséquences ».
S’il est évident d’affirmer que les capacités financières varient d’une personne à une autre, plusieurs sont ceux qui se prêtent à ce jeu comme si c’était un phénomène à la mode. Pour Georges Afantchao, gérant d’un restaurant de la place, « la plupart ignorent que les cinq doigts de la main ne sont pas pareils. Si certains ont la capacité de s’offrir plusieurs choses durant les périodes de fêtes, c’est parce qu’ils en ont les moyens. Pour celui qui n’a pas encore un niveau financier stable, je ne vois pas le pourquoi, il se voit obligé de dépenser et se ruiner. Pour moi, être en bonne santé est une fête en soi ».
Il est normal de vouloir profiter de la bonne ambiance des périodes de fêtes pour se faire plaisir et donner de la joie aux autres. Toutefois, si les conditions financières ne le permettent pas, il est conseillé de modérer les dépenses pour ne pas se retrouver au lendemain des fêtes avec les calculettes entre les mains.
