Au Togo, la Nationale 1 Lomé-Cinkassé est restée la route la plus meurtrière (107 morts), suivie du Grand Contournement (24 morts), mais très loin devant la N5 Lomé-Kpalimé-Atakpamé (14 morts), la N34 Lomé-Vogan (9 morts) ou la N2 Lomé-Aného (2 morts).
C’est ce qui ressort du triste bilan présenté en fin de semaine passée à Lomé par les ministres de la sécurité et des transports, Yark Damehame et Affoh Atcha Dédji.
D’après ce bilan le second semestre de l’année écoulée a été tout aussi meurtrier que le premier sur les routes togolaises, avec 334 décès recensés, au cours de 3577 accidents.
Ces chiffres, “qui restent élevés au regard de l’ambition du gouvernement de réduire de moitié le nombre des accidents, de blessés, et de tués d’ici cinq ans”, révèlent une moyenne mensuelle de 596 accidents, 56 morts et 776 blessés.
“Nous sommes passés à une croissance moyenne annuelle de 6% pour les cas d’accidents, 2% pour le nombre de tués et 8% pour les blessés”, a détaillé le ministre des transports.
Au Top 3 des causes principales, l’excès de vitesse, les dépassements défectueux et le défaut de maîtrise. Suivent le non-respect des feux, le refus de priorité, les stationnements sans signalisation, le chargement hors gabarit, l’absence de dispositifs de sécurité, ou encore l’usage de téléphone en circulation.
Avec Republiquetogolaise