Dans une interview accordée ce 31 mai 2019, le président de l’Université de Lomé, Prof Kokoroko est revenu sur l’affaire CAMES qui défraie la chronique depuis quelques semaines.
En effet, dans cette affaire, le Professeur titulaire, et d’autres de ses collègues du Bénin et de la Côte d’Ivoire sont cités à comparaître devant la Commission d’éthique et de déontologie du CAMES pour répondre aux allégations de manquements divers à leurs devoirs éthiques.
A la question d’expliquer “le texte et le contexte” de l’affaire, le Prof Kokoroko indique, « J’ai déjà été arbitrairement condamné avant même l’ouverture de toute instruction devant la Commission d’Éthique et de Déontologie du CAMES ».
« Etant juriste et politiste, je refuse simplement que mes droits élémentaires soient relégués à la périphérie. Je ne demande pas de faveur, car je suis gravement et intelligemment responsable de mes actes ! », poursuit-il ; avant d’ajouter « Il y a beaucoup de mensonges drapés dans des oripeaux de vérité, des faux, des non-dits, des clairs obscurs ».
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« Heureusement, et sous réserve de consacrer le délit de jeunesse, je reste digne, fier et debout ! La vérité émergera en temps utile car le droit, rien que le droit et tout le droit sera dit ! », a-t-il martelé.