Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

> >

Togo/Agbalépédo : par pure jalousie, elle tue froidement son amoureux dans son sommeil ; lourde peine

Facebook
Twitter
WhatsApp

La jalousie utilisée dans la norme est une preuve d’amour, dit-on souvent. Maladive, elle peut être fatale pour son utilisateur. C’est ainsi que lors d’une paisible nuit sous le ciel étoilé d’Agbalépédogan, Kinassowa choisit d’envoyer son amoureux dans l’outre monde.

Pour cet acte irréversible, elle passera 15 bonnes années de sa vie, assez tourmentée, derrière les barreaux. Les lignes qui suivent vous en diront plus sur comment elle a ôté la vie froidement à son concubin.

Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Yendoubé et Kinassowa, comme deux âmes qui s’aiment, habitaient la maison maternelle de l’homme à Agbalépédogan.

Kinassowa exerçait avec passion son métier de cuisinière, malgré la distance, puisqu’elle travaillait à Tsévié. Elle s’y rendait tous les lundis matin et Yendoubé attendait le vendredi soir pour revoir sa dulcinée.

Lire aussi: Comment Internet fait disparaitre la prostitution de rue

Pour plus de bonheur dans leur union, comme toute union qui s’aime, le couple décida d’avoir des enfants. Mais, malheureusement, pendant 7 ans, Kinassowa tombait enceinte, mais les grossesses ne faisaient que couler. En novembre 2009, ils ont eu finalement un enfant, mais la joie était de courte durée ; le bébé décéda quelques heures après sa naissance.

Yendoube visiblement découragé changea d’attitude et devient violent à l’égard de ‘sa’ Kinassowa. En décembre 2010, ils sont allés faire des cérémonies au village, mais depuis leur retour du village à Lomé, la situation empirait plutôt.

Kinassowa, malheureuse, finit par découvrir que son Yendoube avait une copine à Agoè nyivé. Furieuse, elle l’interpella, mais celui-ci nia dans un premier temps avant de lui interdire sur un ton autoritaire de ne pas s’immiscer dans sa vie privée.

Kinassowa vivait l’enfer. Et voyant que son concubin allait lui échapper, elle décida de l’expédier aussi en enfer. Ainsi, le mardi 22 février 2011, elle revint de Tsévié à Lomé avant son homme qui rentra inhabituellement aux environs de 21 h.

Vers le milieu de la nuit, pendant que Yendoube était couché à plat ventre et dormait profondément, Kinassowa se saisit d’un rouleau à pâtisserie et lui asséna 3 coups secs à la nuque. Il rendit l’âme sans laisser aucune trace de doute.

Lire aussi: Après son apparition très remarquée, Wolanski gagne près de 2 millions d’abonnés

La ruse de la « meurtrière »

Après son forfait, elle prit la fuite après avoir fermé soigneusement et discrètement la porte.

Le 24 février 2011, elle se mit à téléphoner aux parents de son concubin pour leur demander d’aller voir ce qui n’allait pas avec ce dernier sous-prétexte qu’elle lui téléphonait, il ne décrochait pas.

Aux environs de 10 h, la grande-mère du concubin fut alertée par des grosses volantes. Elle fit alors appel à son petit frère qui alla défoncer la porte de son grand frère.

Yendoube fut retrouvé mort dans son lit en état de putréfaction avancée.

Jugement et verdict

En enquête préliminaire comme à l’information, l’inculpée Kinasoowa a reconnu les faits d’homicide volontaire qui lui sont reprochés.

Lire aussi: Il fait une grève de la faim devant le domicile de son ex pour la reconquérir

L’infraction étant prévue et punie par les articles 167 et 168 du nouveau Code pénal, elle a été condamnée à 15 ans de réclusion criminelle par la Cour d’assisses de Lomé.

Leçon

La jalousie est mauvaise conseillère. Elle est le plus grand de tous les maux. Ses manifestations quoi qu’on dise, restent pardonnables devant les hommes, mais devant la justice, elles sont impardonnables. Encore une fois, gardons notre calme en toute circonstance. Jusqu’à ce jour, aucune magie n’a réussi à ramener un homme à la vie.