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Togo / agriculture, industrie et transformation : des secteurs clés pour une économie affermie

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L’économie togolaise repose sur trois piliers : l’agriculture vivrière et d’exportation (café, cacao et surtout coton), les phosphates et le commerce régional. 

En effet, la configuration géographique du Togo en fait une voie de communication naturelle entre l’océan et les pays du Sahel (Burkina Faso, Niger et Mali) et bien que son ouverture sur la mer soit limitée, la présence d’un port en eau profonde, le port autonome de Lomé, lui permet de jouer un rôle de transit important dans la sous-région. Cette fonction s’est doublée d’une vocation commerciale. Les opérateurs économiques nationaux se distinguent par un sens poussé du commerce et le pays ne manque pas de cadres qualifiés.

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Toutefois, l’économie présente une certaine vulnérabilité, liée à une base d’exportations très étroite et à une dépendance manifeste à l’égard des apports financiers extérieurs importants. Deux produits dont le coton et les phosphates représentent environ les deux tiers des exportations, ce qui rend les résultats économiques exposés aux fluctuations des marchés internationaux. Grâce à la mise en œuvre d’une politique d’ajustement structurel rigoureuse, le pays rétablit progressivement les grands équilibres macro-économiques et poursuit la libéralisation de l’économie. 

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La place de l’État dans le secteur productif a été réduite, les monopoles dissous, les prix et le commerce libéralisés. En outre, des efforts sont entrepris pour diversifier les bases de l’économie afin de moins dépendre de deux produits de rente, développer l’industrie et attirer des investisseurs étrangers, en particulier avec la création d’une zone franche de transformation pour l’exportation et réactiver la fonction de transit du pays en redynamisant le port du Lomé.

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Favorisé par sa situation de pays côtier, le Togo a développé un système de transport assez diversifié (routier, maritime, ferroviaire et aérien). Les transports, qui ont une double vocation de desserte intérieure et de transit international, représentent environ 6% du PIB. La priorité actuelle du gouvernement est de renforcer le rôle de plaque tournante du pays et d’améliorer la compétitivité de l’économie en développant un système de transport efficace. Les actions de restructuration du secteur engagées sont principalement centrées sur les transports maritime et routier. 

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L’accent est mis sur l’entretien routier courant et périodique et sur sa privatisation. S’agissant des transports maritimes, la stratégie vise à adapter le secteur aux évolutions mondiales, dans un contexte de dérégulation, à améliorer l’efficacité des opérations portuaires, à réduire les coûts du fret maritime et à libéraliser les activités en permettant aux nationaux d’avoir leur place sur le marché.

Avec Togo Matin et MCA Togo