Pour améliorer les rendements et la transformation locale, le Togo compte mettre en place des agropoles rassemblant tous les acteurs d’une filière.
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‘’Dans le cadre des agropoles, les autorités togolaises parient sur une approche pragmatique pour créer les conditions d’installation d’unités agro-industrielles’’, explique Noël Bataka, le ministre de l’Agriculture. Un plan stratégique identifie dix agropoles, qui seront mise en place petit a petit afin de documenter le processus avant leur développement à grande échelle à travers le pays.
Identifiée parmi les huit projets prioritaires du Plan national de développement (PND) 2018-2022, l’agropole du bassin de la Kara (nord-est) sera la toute première à naître. Un site stratégiquement situé sur le corridor routier Lomé-Ouagadougou, pratiquement à mi-chemin entre les deux capitales et leurs grands marchés.
Le défi, pour ces domaines de compétitivité, est d’arriver à conjuguer les intérêts des communautés et des exploitations familiales à ceux des investisseurs privés, en mobilisant tous les acteurs de même filière. À Kara, ce sera autour des chaînes de valeur du maïs, du riz, du sésame, de l’anacarde, de la volaille et des boissons. Objectif : améliorer les rendements, mutualiser les équipements, développer la transformation locale et aussi faciliter l’accès aux marchés.
Ledit projet mobilise un budget d’environ 25 milliards de dollars, la nation a choisi de concéder ces terres de façon à ne pas exproprier les communautés pendant ce processus qui vise à sécuriser le foncier.