Mettre à la disposition des investisseurs privés nationaux et étrangers, un environnement d’affaires attrayant. C’est l’un des principaux objectifs poursuivis par le gouvernement togolais qui s’est lancé ces dernières années dans la réalisation de plusieurs réformes. Et celles-ci portent déjà des fruits.
C’est la Cellule Climat des Affaires (CCA), coordonnée par Sandra Johnson, Ministre-Conseillère du chef de l’Etat, qui pilote les différentes réformes. Ainsi, ces avancés au niveau des différents indicateurs ont permis au Togo d’être classé parmi le top 10 des meilleurs pays réformateurs au monde en 2020 par la Banque Mondiale (BM).
Zoom sur quelques réformes clés
Les réformes entreprises par les autorités togolaises sont multiples. Elles touchent plusieurs secteurs, entre autres, l’entrepreneuriat, le foncier, l’industrie, l’agriculture et l’énergie. Dans le cadre d’une étude (Doing Business) de la BM, le Togo s’est illustré avec six indicateurs dans lesquels plus de vingt (20) réformes ont été réalisées.
Il s’agit notamment du transfert de propriété, de la création d’entreprises, de l’obtention du permis de construire, de l’exécution des contrats, de l’accès à l’énergie et du paiement des taxes et impôts.
A l’évidence, les impacts de ces réformes sont nombreux et assainissent considérablement le climat des affaires. Les réformes ont favorisé, par voie de conséquence, la dématérialisation des procédures, la réduction drastique des coûts de création d’entreprises, la mise en place d’un guichet unique, la réduction des droits d’enregistrement et la suppression de la procédure rendant obligatoire le recours au Notaire notamment en matière d’exécution des contrats.
Egalement, les réformes ont conduit à la réduction des délais d’obtention de permis de construire, ainsi que des droits d’enregistrement des titres fonciers. Toutes ces innovations font désormais du Togo, la destination favorite des investisseurs.
Des investissements acquis, fruits des réformes
Le Togo jouit déjà de ses efforts en matière des réformes. Le pays enregistre plusieurs investissements tant sur le plan local qu’étranger. « Les fruits de ces actions menées commencent par être visibles », s’étaient réjoui la ministre Sandra Johnson au cours d’une sortie médiatique en mars dernier.
Madame Sandra Johnson avait, ainsi, fait plusieurs annonces concernant les investissements en cours au Togo tout en se réjouissant du classement de la CEDEAO qui positionne le Togo comme premier exportateurs de produits bio vers l’Europe en 2019.
Ces investissements concernent, entre autres, la construction d’une usine de transformation agro-alimentaire et le projet de construction spécialisée dans la fabrication de tuyaux plastiques, etc.
En outre, le Togo, grâce à ses réformes, a séduit la Turquie. Au cours de sa visite de travail à Lomé le 20 juillet 2020, le ministère des affaires étrangères Turques, Mevlüt Çavuşoğlu, a annoncé que son pays envisage augmenter ses investissements envers le Togo sur le plan économique.
Par ailleurs, l’amélioration du climat des affaires au Togo a favorisé la signature d’un accord tripartite avec la Bank Of Africa dans le cadre du financement de plusieurs projets de jeunes entrepreneurs à hauteur de plus de 412 millions.
Au demeurant, tous ces résultats observés démontrent la détermination du Togo à trouver des moyens pour le financement de son Plan National de Développement (PND 2018-2022) qui coute environ 4 622 milliards de FCFA.