L’Intelligence artificielle est un ensemble de technologies qui permettent aux machines de pouvoir opérer des actions avec un nombre d’algorithme pour faciliter l’exécution des taches traditionnellement réservé aux humains. Un ensemble de disciplines qui fait appel aux sciences cognitives, neurobiologiques importants pour l’Afrique et en particulier le Togo qui accueille un symposium sur l’intelligence artificielle les 16 et 17 décembre prochain à Aného.
L’initiative est portée le Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’organisation internationale de la francophonie qui a officiellement lancé les activités de ce projet hier après-midi au cours d’une rencontre d’échanges et de partages d’idées avec les acteurs et partenaires de l’OIF. Une rencontre, présidée par M. Eric Adja Directeur du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’organisation internationale de la francophonie, qui a permis aux participants de s’imprégner d’avantage sur les enjeux et opportunités de l’intelligence artificielle en Afrique dans le souci de renforcer les capacités des États, des décideurs politiques, des dirigeants du secteur privé et de la société civile.
Selon Mme Germaine Kouméalo Anaté, enseignante-chercheur à l’Université de Lomé à l’Institut des Sciences de l’Information, de la Communication et des Arts (ISICA), il est important de sensibiliser les apprenants surtout sur l’usage des machines pour impacter positivement des secteurs de développement, d’inclure les notions de l’intelligence artificielle dans les offres de formations dans les écoles et universités pour permettre que le numérique devient une réalité dans nos États.
En Afrique les défis sont liés à la créativité, à l’urbanisation, à la citoyenneté, à l’éducation, à la santé, à la culture, à l’agriculture, à la gouvernance et à l’État de droit. Pour le créateur du Woelab, premier laboratoire et d’incubation du Togo, Sename Agbodjinou ; les défis que l’Afrique francophone sont entre autre, l’insuffisance de l’énergie, l’absence des femmes, la formation, la meilleure appropriation des usages de l’IA, les infrastructures, la gestion des données massives. L’intelligence artificielle est la capacité d’apprendre, de comprendre et de s’adapter. Une rencontre qui a permis la mise en place du comité préparatoire.
Le symposium réunira une centaine de personnes à Aného les 16 et 17 décembre. Un premier du genre qui a pour thème « La contribution de l’intelligence artificielle au développement durable en Afrique : enjeux éducatifs, économiques et éthiques. Un premier pas qui permettra à l’avenir la création d’un institut d’intelligence artificielle en Afrique francophone dont le siège sera au Togo.
L’OIF, compte en son sein 88 Etats et gouvernements membres de plein droit dont 61 membres et 27 observateurs.