Le travail libère l’homme, dit-on souvent. Et donc, il est nécessaire et préférable de faire le métier que l’on aime, mais surtout qui puisse rapporter financièrement. Chose qui semble difficile ces derniers temps, surtout en raison de la crise sanitaire qui a fait rage depuis fin 2019, et a ralenti plusieurs entreprises dans leurs activités.
De ce fait, la rédaction de L-Frii.com a dressé pour vous une liste de quelques métiers qui ne vous feront pas chômer, même en temps de crise.
Qu’il s’agisse de bâtir un empire, de gagner de l’argent, ou juste d’avoir de quoi se nourrir, et prendre soin de sa famille, il existe toute une panoplie de métiers qui, au-delà d’aider à atteindre ces objectifs, peuvent juste nous tenir occupés, et nous éloigner outre du besoin, de l’ennui, et du vice.
Pour certains, dont Félix, 32 ans, tenancier d’un bar-cafétéria dans le marché de Tokoin-Kodomé, l’alimentation et la boisson font partie des secteurs porteurs pour les jeunes, qui peuvent s’y professionnaliser en intégrant une école de cuisine par exemple. « Je me suis établi ici depuis déjà presque 5 ans, et malgré la crise due au Covid, je dois avouer que j’arrive à tenir. Personne ne peut vivre sans manger. Et donc, il y aura toujours des petits restaurants, comme celui que je tiens », soutient-il.
Pour d’autres, les métiers de la construction, à l’instar de la menuiserie aluminium, ou du métier de staffeur, restent une valeur sure, surtout avec la population qui augmente d’année en année, et prend d’assaut les périphéries des capitales.
Comme l’indique Stani, 38 ans, staffeur depuis près d’une décennie. « Les constructions vont bon train dans certaines zones de la capitale. Entre Agoè, Adidogomé, et Sanguéra, on peut voir des maisons et des immeubles qui poussent un peu partout comme des champignons. Ce qui motive à apprendre ce travail, surtout lorsqu’on jouit de contrats en bonne et due forme. »
À ces deux, pourra-t-on ajouter entre autres, la coiffure, la blanchisserie, des activités qui aident les jeunes au quotidien, et ce, malgré la saturation dont elles sont victimes.