Dans le souci constant de « Prévenir les violences sexistes et les violations des droits sexuels et reproductifs des adolescentes pour réduire les grossesses précoces au Togo », l’ONG Women in Law and Developpment in Africa-Afrique de l’Ouest (WILDAF-AO) en collaboration avec l’Association Togolaise pour le Bien-Être Familial (ATBEF) a réuni ce vendredi 25 mars 2022 l’ensemble des représentants du cadre collaboratif, des représentants des directions des ministères ainsi qu’un procureur représentant la ville de Lomé.
L’objectif de cette rencontre, selon les organisateurs, est de finaliser le protocole de prise en charge des survivantes de violences basées sur le genre et des victimes de grossesses précoces dans le but de renforcer de façon systématique l’application du cadre juridique de prise en charge de ces phénomènes.
Essentiellement, il a été question de présenter le draft de protocole aux participants, de recueillir les amendements en vue de son amélioration à travers une séance de groupe de travail, et de présenter les futures étapes pour le lancement du protocole.
En effet, ce protocole est destiné aux services techniques des ministères concernés et aux Organisations de la société civile intervenant dans le domaine de la lutte contre les violences basées sur le genre. Il constitue ainsi un outil d’information et de sensibilisation, un outil didactique et un guide pour les différents acteurs.
Démarré en mars 2019, ce projet réalisé par le WILDAF-AO et l’ATBEF avec le soutien financier et technique du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) comprend deux composantes principales et complémentaires telles que l’étude de base permettant d’établir les facteurs explicatifs des grossesses précoces et leurs liens avec les violences basées sur le genre, et la mise en œuvre d’un modèle d’intervention tenant compte des résultats de l’étude de base.
