Du nouveau dans l’affaire de l’assassinat du Colonel Bitala Madjoulba survenue il y a six (6) mois dans la capitale du Togo à Lomé.
Selon les expertises balistiques réalisées par la France et le Ghana, le commandant du premier bataillon d’intervention rapide (BIR) a été assassiné avec sa propre arme, un revolver de marque Beretta.
Ces experts avaient été chargés de comparer la balle retrouvée sur le corps du commandant du BIR avec 152 douilles provenant de 76 armes différentes saisies par les autorités togolaises. Les douilles avaient été envoyées fin juin en France via une commission rogatoire internationale et ce dans le cadre d’une demande d’entraide judiciaire.
Une démarche similaire avait été entreprise auprès des autorités ghanéennes. Verdict : « Les résultats [des deux expertises] sont les mêmes », assure sous couvert d’anonymat une source au cœur de l’enquête.
Cette conclusion est une mauvaise nouvelle pour les enquêteurs, indique RFI. L’arme ne les mènera pas directement à l’assassin, contrairement à ce qu’ils pouvaient espérer au départ. Quoiqu’il en soit, suite aux résultats de ces examens balistiques, Awi Adjoli, le juge en charge de l’affaire a émis une commission rogatoire.
Le but : faire procéder par des officiers de police judiciaire à l’audition de certains militaires du camp où officiait le colonel Madjoulba.
Selon cette même source, les auditions seraient actuellement en cours et n’auraient débouché pour l’heure sur aucun placement en détention.