Plus de trois semaines après la proclamation des résultats définitifs des élections législatives du 20 décembre marquant la fin de la 5e législature, la fumée blanche peinait à sortir de l’Assemblée nationale quant au choix du président de la 6e législature.
Mais l’horizon semble s’éclaircir à l’issue de la 3e session de plein droit de la 6e législature bouclée dans l’après-midi de ce mardi 22 janvier. La séance a essentiellement consisté à informer la plénière de la décision qui est découlée de l’examen de la résolution introduite auprès de la Cour constitutionnelle.
En effet, à la suite du rejet de l’article 9 modifié, par la Cour constitutionnelle pour non-conformité avec les textes, une nouvelle résolution portant amendement du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été adoptée.
Il en a résulté que l’article 9 ait été intégralement remis à sa place. En clair, le président de l’Assemblée nationale sera élu pour un mandat de 5 ans comme prévu par le règlement intérieur de 2014.
Après réhabilitation de l’article 9, adopté à l’unanimité, une réponse rapide de la Cour constitutionnelle conduira directement à l’élection du président de l’Assemblée nationale et de son bureau. Les candidatures s’enregistrent auprès du Doyen d’âge de l’Assemblée nationale, André Johnson.
Les Togolais doivent encore patienter avant de connaître la deuxième personnalité de l’Etat.