L’échec nous plombe et nous emplit presque toujours d’émotions négatives : abattement, découragement, tristesse, colère. Avant de vous assurer que l’échec est un tremplin formidable, reconnaissons d’abord qu’il est toujours dur à encaisser ! Et si c’est un premier échec, c’est encore plus dur.
Vous avez envie de rester au fond de votre lit, de pleurer toute la journée, de ne voir personne ou au contraire de crier votre douleur ? OK. Pendant quelques heures, il vous faut boire cette potion amère et laisser couler vos larmes. Avant de rebondir, il y a bien un saut vers le bas. Mais le risque, si l’on pleure trop longtemps, c’est de se laisser emporter par les émotions, très fortes, qui vous submergent : le découragement, l’angoisse, et surtout, la perte de confiance en soi.
Laissez donc un peu de côté vos émotions, et forcez-vous à regarder votre échec en face, comme un objet extérieur, puis tâchez de l’analyser.
Pour quelles raisons avez-vous échoué ? L’objectif que vous vous étiez fixé était-il trop élevé ? Aviez-vous le bon profil ? Étiez-vous réellement motivé ? Et avez-vous mis toutes les chances de votre côté ? Répondez franchement à toutes ces questions, soyez en vérité avec vous-même. Il ne s’agit pas de vous accommoder de l’échec, mais d’en tirer toutes les leçons possibles pour l’avenir. Cernez bien les raisons qui vous ont fait échouer. Et tenez-en compte pour ne pas recommencer.
Ne vous contentez d’ailleurs pas de bonnes résolutions (“l‘an prochain, c’est décidé, j’apprends mes cours dès le début“), mais mettez en place les moyens concrets qui vous ont manqué pour réussir. Emploi-du-temps, lecture, travail, nouvelles habitudes de vie. Pour partir en guerre, et être victorieux, mieux vaut avoir les bonnes armes !