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Togo : bonne nouvelle pour la candidate au BAC 2 qui a accouché en plein examen

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Au Togo, une candidate au BAC 2 a mis au monde des jumeaux en plein examen. Insolite, le fait n’a pas manqué de retenir l’attention de tout le pays la semaine dernière. Récemment, elle a été sincèrement félicitée par l’Association ‘‘Petite Sœur à Sœur’’ (PSAS).

Pour la Directrice exécutive de PSAS, Ama Yawo-Akokotse, cette élève, qui a donné naissance pendant l’examen du BAC2, fait partie des 1222 cas de grossesses précoces dénombrés en milieu scolaire cette année, rapporte TogoBreakingNews.

« C’est au cours de cette année qu’on a recensé plus de 1000 grossesses dans les établissements scolaires du Togo. Nous avons donc appris qu’une parmi elles a accouché en plein examen. Cette candidate, nous la félicitons », a déclaré Ama Yawo-Akokotse.

C’était au cours d’une table ronde organisée autour du thème « la contribution des acteurs étatiques et la société civile à la lutte contre les grossesses précoces au Togo ».

Le courage de la candidate au BAC2

Mme Yawo-Akokotse explique que les chefs d’établissement gèrent au cas par cas les faits de grossesse.

En effet, pour la responsable de l’association ‘‘Petite Sœur A Sœur’’, lorsqu’une fille tombe enceinte, elle est renvoyée de l’école par les directeurs qui estiment qu’en la gardant elle devient un effet de mode.

« En renvoyant les élèves enceintes en milieu d’année scolaire, cela accroît leur vulnérabilité. Voilà pourquoi nous félicitons celle qui a accouché des jumeaux et lui souhaitons une bonne chance pour qu’elle puisse réussir et avoir doublement son bac2 », a-t-elle ajouté.

Selon une dernière enquête menée par la Direction de la planification de l’éducation en collaboration avec l’UNICEF et la Banque mondiale, entre septembre 2020 et mars 2021, 1.222 élèves sont tombées enceinte.

Notons que selon les derniers chiffres publiés sur le taux de grossesses en milieu scolaire, la région des Plateaux est en tête. Elle est suivie de celle de Kara. Seule la région Golfe-Lomé peut s’enorgueillir d’un nombre de cas réduit.