Lomé, à l’image de plusieurs grandes villes africaines est constituée de diverses couches sociales ; d’un côté, les “riches” qui vivent dans l’opulence et de l’autre côté, les ‘‘défavorisés’’. Ces derniers se retrouvent dans certains taudis, bidonvilles malpropres communément appelés « ghettos ». Des quartiers dont la réalité quotidienne se conjugue avec la violence, la délinquance juvénile, la vente de stupéfiants, le vol, et tutti quanti.
En effet, ces coins de Lomé plus ou moins marqués par la recrudescence de vices sociaux, sont à éviter à n’importe quel prix, surtout tard la nuit. Au cas où vous recevrez une invitation pour une fête, un tour dans un nouveau night-club, ou pour aller à la rencontre d’un (e) petit(e) ami (e), il serait de bon ton d’éviter des lieux comme Agbadahônou, Satana Kpédzi (Dékon), Kodjoviakôpé, Kagomé (zone portuaire), Akassimé (Hanoukopé).
Loin de vouloir jeter le discrédit sur les habitants de ces zones, il s’agit d’une mise en garde pour éveiller la vigilance de tous et préparer mentalement les innocents noctambules qui par égarement ou ignorance iraient s’y aventurer à leur risque et péril. Cela dit, les zones sus-citées peuvent avoir des parties sécurisées également, il faut le reconnaître. Pour preuve, des honnêtes citoyens y vivent avec leurs familles.
Au demeurant, il est important de noter que la prudence est mère de sûreté. Peu importe où on se trouve, il faut savoir prendre des mesures sécuritaires et éviter certaines habitudes à tendance risquée voire suicidaire. Lomé compte plus d’un million d’habitants, et c’est une des villes les plus accueillantes et hospitalières du monde.