A cause des menaces, entre autres, les vols, les pillages, les conflits, le patrimoine culturel togolais est aujourd’hui en danger.
Des experts ont donc été mandatés pour revisiter les sites qui font partie de ce patrimoine en vue de leur maintien et aussi pour découvrir de nouveaux sites susceptibles d’enrichir le patrimoine togolais.
L’ambition du Togo à travers cette démarche est d’actualiser sa liste indicative des sites susceptibles d’être proposés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Une rencontre s’est tenue à cet effet les 28 et 29 octobre à Lomé. Elle a été organisée par le ministère de la Culture et du Tourisme en collaboration avec l’UNESCO.
L’objectif est de permettre aux participants d’analyser les données et informations recueillies par les experts.
La liste indicative du Togo compte à ce jours 7 biens, il s’agit de l’Agglomération Aného-Glidji ; des greniers des grottes de Nok et de Mamproug ; de Wood Home ou maison des esclaves ; du Palais des gouverneurs de Lomé ; du Complexe Oti-Kéran-Mandouri ; de la Reserve de faune d’Alédjo et du Parc national de Fazao-Malfakassa.
Lors des travaux, les participants ont étudié les données collectées sur chacun des 11 sites inspectés et identifiés les sites potentiels à inscrire sur la liste indicative.
Le directeur de cabinet du ministère de la Culture et du Tourisme, Germain N’Daam, a fait valoir que le patrimoine matérialise la valeur symbolique des identités culturelles et participe au dialogue ininterrompu depuis la nuit des temps entre les civilisations et les cultures.