Comment garantir à chaque citoyen ou à chaque collectivité son droit sur son lopin de terre ?
Cette question était au cœur d’un atelier sur la sécurisation des droits fonciers communautaires qui s’est clôturé ce jeudi 14 octobre 2021 à Lomé.
La rencontre, qui est à sa 3e édition, a rassemblé des institutions foncières nationales de 13 pays d’Afrique.
Elle est initiée par le ministère chargé de la Réforme foncière en collaboration avec l’Initiative des droits et ressources (RRI) et la Coalition mondiale pour l’accès à la terre (ILC).
Grâce aux partages d’expériences qui ont meublé la rencontre, les participants ont acquis des stratégies pour une meilleure mise en œuvre de la sécurisation foncière dans leurs pays.
‘La sécurisation foncière vise à permettre au citoyen de mieux protéger son terrain’ a expliqué le représentant du ministre chargé de la Réforme foncière, Dr EDOH Komla.
En matière de droit foncier communautaire, la terre appartient à une communauté et ne peut faire l’objet d’appropriation individuelle. Cela diffère du droit individuel que possède une personne sur son terrain.
Dans ces deux cas, la sécurisation foncière demeure toujours un enjeu. Pour Dr EDOH Komla, un respect des dispositions en vigueur s’impose. En effet, les textes togolais contiennent toute la procédure qui puisse permettre au citoyen de mieux protéger son bien. Il suffit donc au citoyen de respecter cette procédure.
Notons qu’à l’issue de la rencontre, les participants ont fait plusieurs recommandations. L’une d’entre elles est le renforcement des moyens de partage d’informations et d’expériences entre les pays de la sous-région pour la promotion des droits fonciers communautaires.