Le gouvernement togolais veut abandonner le système traditionnel au profit du système conventionnel. Jusqu’ici, les échanges commerciaux se font avec des unités non-conventionnelles. Cette situation n’est pas sans conséquences.
Le nouveau défi du gouvernement rime avec les règlements de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Des responsables des services publics et privés, des experts, des techniciens et cadres de l’administration se sont réunis la semaine dernière à Lomé pour étudier et valider le projet, annonce Togo matin.
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Les participants à cet atelier devraient apporter leur amendement pour la consolidation du document de l’étude de faisabilité. Le Système international d’unité (SI) va contribuer à la protection des commerçants et producteurs contre les fraudes et les abus.
Quant aux capacités des unités non-conventionnelles souvent utilisées par les commerçants, elles varient d’une localité à une autre et pénalisent les commerçants de même que les clients.
Selon le ministère du Commerce, de l’Industrie, du Développement du secteur privé et de la Promotion de la consommation locale, la validation de ce document s’inscrit dans la mise en œuvre de l’axe 2 du Plan national de développement (PND) qui vise le développement des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives et de son axe 3 qui veut favoriser la consolidation du développement social et le renforcement des mécanismes d’inclusion.
La concrétisation de ce projet va contribuer à réguler le commerce au Togo.
