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Togo / Coronavirus : les étudiants en pharmacie se mobilisent contre la pandémie

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Dès la confirmation des premiers cas de coronavirus au Togo, la population s’est ruée vers les pharmacies et boutiques pour s’approvisionner en gel hydroalcoolique. 

Cela a créé tout d’abord une flambée des prix puis une rupture de stocks quasi-totale du produit. Face à la situation, une vingtaine d’étudiants en pharmacie de l’Université de Lomé ont décidé de réagir et porter secours à la population.

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Ils se sont lancés dans la bataille contre la pandémie en produisant du gel hydroalcoolique suivant les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le désinfectant est constitué d’alcool 96 %, de peroxyde d’hydrogène 3 %, de glycérol et d’eau distillée.

Comme l’a expliqué Elom Akpalo, président de l’Association des étudiants en pharmacie du Togo, à l’origine de l’initiative, l’objectif est d’« aider la population togolaise à lutter contre la pandémie de coronavirus et, surtout, contribuer à diminuer la flambée des prix des solutions hydroalcooliques. »

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Ces jeunes, pour la plupart dans leur cinquième année d’étude, ont déjà produit 3 000 litres de la solution depuis le début de leur initiative en mi-mars. La demande est très forte.

« Les gens se ruent littéralement sur nos solutions. Nous recevons des appels sans cesse, jour et nuit, littéralement », a précisé Elom Akpalo. 

Une bonne partie du gel a été vendue aux hôpitaux et pharmacies et à des particuliers. Selon Jeune Afrique, là où le litre tourne aujourd’hui autour des 5 000 à 6 000 F CFA, les étudiants vendent, eux, le litre à 3 000 F CFA.

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Mais actuellement, en manque de contenants de 470 ml et d’un litre dans lesquels ils conditionnaient leur produit, à cause de la fermeture des frontières, notamment avec le Ghana, les particuliers sont contraints de venir avec leurs récipients personnels.

Une source interne au ministère de la Santé aurait assuré à Jeune Afrique que les autorités s’apprêtent à apporter un appui financier à l’initiative des étudiants, qui repose pour l’instant uniquement sur les fonds de l’université.