Ce mardi 27 octobre, une étude internationale a révélé que respirer un air pollué augmente de 15% en moyenne dans le monde, le risque de mourir de la Covid-19. Cette étude s’attache à évaluer dans quelle proportion cette pollution, déjà à l’origine de 2 décès prématurés, pourrait également influer sur la mortalité liée à la covid-19.
La proportion par rapport à la mortalité liée à la covid-19, serait d’environ 19% en Europe, de 17% en Amérique du Nord et de 27% en Asie de l’est selon les estimations des chercheurs.
Ils ont utilisé des données épidémiologiques antérieures américaine et chinoise sur la pollution de l’air et le coronavirus et sur le SRAS de 2003, une maladie similaire à la covid-19. Ils les ont combinées avec des données satellitaires sur l’exposition mondiale des particules fines polluantes et des données des réseaux de surveillance de la pollution au sol pour faire leurs calculs.
Les particules polluantes semblent augmenter l’activité d’un récepteur appelé ACE2 situé à la surface des cellules impliquées dans la manière dont le coronavirus infecte les patients.
En Conclusion, la pollution de l’air endommage les poumons et augmente l’activité de l’ACE2, ce qui conduit à une meilleure absorption du virus. Une raison de plus pour agir maintenant et réduire la pollution de l’air que l’OMS associe à 7 millions de décès par an dans le monde.