Depuis le début de la crise sanitaire, tout porte à croire que l’Etat togolais ne badine pas avec les recommandations pour éviter la propagation de la Covid-19. Fermeture des lieux de grands rassemblements, interdiction de mener certaines activités, couvre-feu… sont entre autres mesures fortes initiées par l’Etat.
Même si ces mesures sont salutaires, il faut bien le reconnaître portent leurs fruits et influent considérablement sur la situation sanitaire du pays comparé aux autres, il n’est pas fortuit de noter par la même occasion que plusieurs secteurs d’activités en pâtissent.
Bars, restaurants, fast-food
Cités parmi les secteurs les plus rentables ces derniers temps pour le fait qu’ils rassemblent les jeunes et les plus âgés pour les moments de détente, de selfie, des after-work, ils sont aujourd’hui très touchés par les mesures de restrictions. La distanciation imposée et la limite du nombre de tables qui en découle finissent par impacter fortement le secteur.
Conducteurs de taxi
S’ils avaient la latitude de prendre un nombre illimité de personnes pour augmenter leurs bénéfices, les conducteurs de taxi se voient obligés de réduire ce nombre à cause de la pandémie.
De ce fait, pour régulariser et toujours rentabiliser, ils augmentent leur tarif et la population continue par se plaindre.
Couturiers et tailleurs
Considérés comme des amis inséparables, puisque le fait de se rendre belle par les tenues est souvent accompagné par de belles coiffures ou de jolies tresses. Avec le gel de plusieurs secteurs d’activités, le Togolais réfléchit à deux fois avant de sortir le moindre centime de sa poche, et cela va de soi.
Les églises
Ils sont nombreux ces pasteurs qui du jour au lendemain se sont retrouvés sur la paille. Malgré la réouverture des lieux de culte, quoique toutes les églises n’ont pas eu cette chance dans le grand Lomé, la plupart des grandes congrégations fonctionnent sans leurs branches situées dans les divers quartiers, et plus encore la crise agit sur tout le monde financièrement et les fidèles ne sont pas du reste.
Les pompes funèbres
Secteur encore florissant il y a peu, les pompes funèbres sont à la traîne à cause des restrictions liées à la Covid-19. Impossible de voir pour des cérémonies funéraires des apatams de plus de 6 baches, avec des chaises qui se comptent en milliers ou encore tout le bataclan folklorique. Alors le secteur s’en ressent et de plus en plus les enterrements se font avec le strict minimum : sinon le périple Maison mortuaire – Église – Cimetière et retour à la maison mortuaire semble réduit à Église – Cimetière – chacun rentre chez lui, c’est le triptyque désormais.