Il y a quelques jours, un syndicat, censé défendre les droits et intérêts des revendeurs de ‘médicaments de rue’, a été porté sur les fonts baptismaux.
Dans un communiqué, en date de cette semaine, le ministre togolais en charge de la Santé et de l’hygiène publique, « rappelle que l’importation et la distribution des médicaments et autres produits de santé au Togo sont strictement encadrées par la loi n° 2009-007 du 15 mai 2009 portant code de la santé publique en République togolaise et ses textes d’application et par la loi n°98008 du 18 mars 1998 portant contrôle des drogue ».
« Considérant l’importance du médicament dans la vie de l’être humain, le ministre de la santé publique et de l’hygiène rappelle que toutes les activités relatives à l’achat, à la préparation, à la détention, à la vente et à la dispensation du médicament relèvent du monopole des pharmaciens conformément au code de la santé », poursuit-il.
A cet effet, toute personne désireuse de travailler au développement du secteur pharmaceutique ou de mener une activité relative au secteur du médicament et des autres produits de santé doit au préalable justifier d’une autorisation délivrée par le ministre de la Santé, indique-t-il.
Les contrevenants à ces dispositions s’exposent à des sanctions prévues par ces différentes lois et à la rigueur du code pénal, prévient-il.