Après avoir initié la transformation structurelle de la filière, le Togo veut désormais développer et mettre en valeur tous les coproduits (sous-produits et produits dérivés) de son coton.
Une étude a été validée dans ce sens mardi à Lomé par les principaux acteurs de la filière et les partenaires internationaux.
L’initiative, portée par le ministère du commerce, vise à offrir de nouvelles opportunités aux cultivateurs de coton (surtout les petits exploitants et les femmes), en augmentant leurs revenus grâce à la commercialisation de ses coproduits.
Plusieurs dérivés sont d’ores et déjà identifiés, notamment la graine, les résidus de fibre, la tige.
Selon l’étude, la trituration des graines de coton pourrait contribuer à résoudre plusieurs problèmes comme le déficit de production d’huile de consommation, ou de tourteau pour le bétail et les volailles.
Ce qui diminuerait les coûts d’importation de ces produits.
Pour rappel, le coton est la principale culture de rente, et la première culture industrielle du Togo.
Avec Republiquetogolaise