Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Togo : des mécanismes novateurs et pérennes du PASA pour soutenir les cultures vivrières

Facebook
Twitter
WhatsApp

Au Togo, les cultures vivrières constituent une source majeure de subsistance et de sécurité alimentaire pour la population.

Que ce soit le maïs, le riz, le sorgho, ou le soja, le manioc, ou encore le fonio et le sésame, ces cultures sont présentes dans presque tous les systèmes de production agricole du pays.

Pour soutenir ces cultures vivrières, qui se veulent d’ailleurs stratégiques, des mécanismes novateurs et pérennes axés sur le marché ont été créés grâce au PASA. Ceci, dans le but d’accélérer le développement de la production alimentaire et la structuration de filières-clés.

« La pression djihadiste est très forte dans le nord du Togo », Faure Gnassingbé

Ainsi donc, le PASA a appuyé essentiellement la montée en puissance du modèle ESOP (Entreprise de services et organisation des producteurs), les schémas de nantissement de stocks (warrantage) et les initiatives innovantes permettant d’améliorer la qualité et l’accès au marché d’autres produits agricoles.

Le modèle ESOP est promu par l’ONG ETD (Entreprises territoires et développement) présente au Togo depuis 1997. Il établit un partenariat entre les organisations de producteurs, les distributeurs d’intrants, les commerçants, les transformateurs, les institutions financières et d’autres prestataires de services.

C’est donc une alliance commerciale, institutionnelle, équitable et durable entre une entreprise privée et des producteurs organisés en vue de satisfaire au mieux à des demandes peu ou pas satisfaites des consommateurs.

Togo : Royal Air Maroc recrute (18 février 2020)

Ce modèle permet d’améliorer la qualité des produits ; de faciliter l´accès des producteurs aux intrants agricoles ; d’accroître la valeur ajoutée et donc de garantir les emplois en milieu rural ; d’assurer l’accès aux marchés des produits vivriers.

Ainsi, 20 ESOP ont été promues sur 6 filières agricoles à savoir riz, ananas, soja, manioc, miel et arachide pour un coût de plus de 2,8 milliards de F CFA.

Le modèle compte près de 17.930 producteurs (contre 5000 au départ en 2012) organisés en tontines dont 6 792 femmes. Il permet la création de 18 403 emplois ; signature de contrat de livraison du riz des ESOP à la brasserie BB pour la production de la bière.