Il a été donné de constater que des individus ou groupes d’individus mènent des activités de production et/ou de distribution de semences sans être habilité à cet effet. Dans un communiqué officiel, le ministre togolais en charge de l’Agriculture fait une mise en garde et annonce des sanctions conformément aux dispositions judiciaires en vigueur.
Pour le ministre, cette distribution illégale a pour conséquence, la mise sur le marché des semences de mauvaise qualité. Il précise que ces pratiques qui sabotent les efforts en matière de développement agricole dans notre pays, portent considérablement atteinte au processus d’assainissement du secteur des semences entamé, depuis 2009, avec comme objectif de garantir la qualité et la traçabilité des semences produites et commercialisées sur le territoire national.
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« Je tiens donc à rappeler à tout individu opérant ou désirant opérer dans le secteur des semences, que les activités semencières (création variétale, introduction de variétés, production, conditionnement et commercialisation des semences) sont règlementées et soumises à autorisation préalable », rappelle-t-il.
« Aussi, voudrais-je convier tous les opérateurs de ce secteur à prendre attache avec la direction des semences agricoles et plants (DSP), en vue d’obtenir les autorisations nécessaires et se mettre en conformité avec la réglementation en vigueur », exhorte-t-il.
« Les producteurs et distributeurs véreux de semences « tout venant » seront désormais punis conformément aux dispositions de la loi sur les semences. D’ores et déjà, des instructions sont données à mes services techniques concernés afin d’opérer des descentes inopinées sur le terrain pour traquer les éventuels contrevenants », précise le ministre.
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« J’en appelle, par ailleurs, à la vigilance de tous les producteurs de grains que j’exhorte à ne s’approcher que des producteurs de semences disposant de certificats de qualité, ou des établissements de distribution de semences agréés, pour se procurer les semences certifiées de variétés améliorées pour leurs champs », conclut-il.
