Dans une note de service en date du 6 mai, le ministre des enseignements primaire et secondaire, Komlan Kokoroko, explique qu’il lui a été donné de constater que des enseignants fonctionnaires abandonnent leur poste avec la complicité des chefs d’établissement complaisants pour s’inscrire dans des parcours universitaires ou à d’autres formations diplômantes.
« Ces enseignants indûment favorisés se consacrent plus aux cours qu’ils suivent sans être mis en congé de formation, qu’au travail pour lequel ils sont rémunérés », indique Prof Komlan Kokoroko.
« Au regard de cette situation qui nuit dangereusement à l’administration scolaire et aux activités pédagogiques, je rappelle à la diligente attention des enseignants, les dispositions en vigueur ci-après, en matière de formation des fonctionnaires :
1-Le ministère dispose d’un tableau synoptique de ses besoins en compétence sur la base duquel les autorisations en formation sont accordées aux agents qui en formulent la demande
2-Une réponse négative est donnée à toute demande de formation qui ne répond pas aux besoins de compétence du ministère
3-L’agent qui veut se faire former adresse préalablement au ministère de tutelle, une demande d’autorisation d’inscription ou de passer le concours ouvrant la voie à la formation. Si la réponse est positive, le dossier de l’intéressé est transmis au ministère en charge de la fonction publique pour la mise en congé de formation
4-Pour solliciter une formation, l’agent demandeur doit être titularisé. Le nombre d’années de service reste un facteur très déterminant » , lit-on dans la note.
Par ailleurs, le ministre précise que conformément aux dispositions du statut de la fonction publique, il faut obtenir une autorisation du ministère de tutelle et une mise en congé de formation avant que le diplôme obtenu soit reconnu.
