Le gouvernement accompagne des groupes de femmes et de jeunes à produire des produits maraîchers en utilisant des techniques agroécologiques.
Il intervient également pour sensibiliser et promouvoir une alimentation diversifiée et équilibrée.
L’objectif est d’accroître durablement les revenus des exploitations maraîchères, tout en améliorant leur résilience au changement climatique.
A Siou, dans la préfecture de Doufelgou, après les récoltes des céréales sur la zone d’aménagement agricole planifiée (ZAAP), place aux cultures maraichères.
Sur ce site, le piment se développe très bien. On note un engouement des jeunes et des femmes sur cette exploitation tout comme les autres ZAAP depuis l’installation des systèmes d’irrigation par le gouvernement et ses partenaires.
Comme différentes variétés : Yébéssédjin, Gboyébéssé, Pili-pili ,Kéta -yébéssé, Denya, Adibolo.
Avec l’accompagnement et le respect des itinéraires techniques et d’autres pratiques culturales des conseillers agricoles, les maraîchers ont été également formés pour la minimisation de l’utilisation des engrais chimiques au profit des matières organiques.
Pour une superficie de 1/2 Ha, le maraîcher peut avoir jusqu’à 5 récoltes espacées chacune de 18 à 21 jours si les plants sont bien entretenus.
Pour plus de rendements et pour faciliter l’accès aux petits producteurs aux systèmes d’irrigation, 2 500 kits à pompage solaire subventionnés à 50% ont été déployés pour la mise en valeur d’au moins 2500 ha de maraichage.
Il faut souligner que la réalisation de 500 ha de terre irriguée à partir de forage d’eau est en cours sur 50 sites ZAAP aménagés.
Sur la base de ces acquis, une étude diagnostique pour la mobilisation d’eau a été réalisée afin de permettre la mise en place d’une stratégie nationale d’irrigation dans l’optique de répondre durablement aux effets des aléas climatiques.