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Togo – entretien d’embauche : 10 erreurs à éviter (avec exemples)

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Lors d’un entretien, certains comportements peuvent être éliminatoires. Peu importe la qualité du CV et peu importe votre motivation. Bien sûr, rien n’est perdu si vous êtes vraiment un bon candidat… mais autant éviter les faux pas !

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Le coach en entretiens d’embauche et de motivation, célèbre pour ses vidéos sur Youtube, Yves Gautier, vous présente 10 erreurs à ne surtout pas commettre.

L’erreur n°1, c’est de ne pas s’être documenté sur l’entreprise qui recrute. Donc, c’est un candidat qui arrive les mains dans les poches, qui sait, très très vaguement ce que fait l’entreprise. Qui ne sait pas quels sont ces produits, quelle est son actualité C’est en fait un candidat qui part au petit bonheur, et, dès que le recruteur va lui poser une question du style : Connaissez vous nos produits ? Eh bien là, le candidat va montrer qu’il n’a fait absolument aucune recherche. C’est une erreur très répandue, alors que, ne passant quelques minutes sur le site internet de l’entreprise qui recrute, on peut trouver de l’information.

S’il s’agit d’une PME, on pourra au moins récolter de l’information sur le secteur. Donc, première erreur, se présenter en touriste, sans avoir recueilli d’informations sur l’entreprise qui recrute.

La deuxième erreur, c’est de ne pas savoir se présenter en moins de 2 minutes. L’idée, c’est que vous devez pouvoir vous présenter d’une façon très concise, qui va montrer vos points forts. Le candidat qui n’est pas préparé, souvent, bah, que fait-il ? Eh bien il récite son CV, c’est la chose la plus simple à faire, la plus évidente…

Et surtout la plus ennuyeuse ! Pour le recruteur. Donc, pour réussir vos entretiens, ayez une présentation de 2 minutes, qui vous résume, que vous pouvez sortir à n’importe quel moment Soit au début de l’entretien, si le recruteur vous laisse l’opportunité, Soit en cours d’entretien, pour résumer vos atouts.

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Troisième erreur des candidats, c’est le manque de préparation aux questions piège. Présentez vous ! Quelles sont vos qualités et quels sont vos défauts ? Quelle est votre motivation ? Pourquoi vous et pas un autre ? Le candidat doit avoir réfléchi à des réponses intelligentes, et documentées pour ces questions. Un candidat qui, quand on lui demande  « Quelles sont vos qualités et quels sont vos défauts ?  » qui commence à dire  » Bah, écoutez, je ne sais pas… c’est une question difficile, c’est dur de parler de soi. » Bon, il montre qu’il ne s’est absolument pas préparé, parce qu’en passant quelques minutes sur internet on peut récolter une liste des questions à préparer, et avoir, en face, les réponses.

Quatrième erreur des candidats, c’est le fait de dire du mal.

Dire du mal de ses anciens employeurs, des concurrents, d’une personne influente sur le marché, Pourquoi ? Parce que quand vous dites du mal, par un effet tâche d’huile, le recruteur vous assimile au mal que vous racontez. Au contraire, quand vous parlez par exemple d’un ancien manager, ou d’une société pour laquelle vous avez travaillé, essayez de mettre l’accent sur les choses positives. Même si votre manager, dans le poste précédent était un gros nul, Il y a forcément un ou deux éléments sur lesquels il se défendait pas mal.

 » Voilà ce que j’ai apprécié quand j’ai travaillé avec telle personne, c’est sa capacité à avoir des plans à long terme. »  » En particulier, il avait senti telle tendance. »  » Et moi, là dessus, j’ai appris telle chose et telle chose. » Donc, parlez en bien des absents. Et n’hésitez pas à en rajouter, puisque, par un effet tâche d’huile si vous racontez du bien de quelqu’un les gens vous assimilent au bien que vous racontez. Donc, ne dîtes pas de mal, dîtes du bien, n’hésitez pas à romancer un petit peu, pour embellir la chanson !

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 Cinquième erreur, c’est le fait de poser les mauvaises questions.

Les mauvaises questions sont des questions qui vont être trop centrées sur soi, Est-ce qu’il y a des tickets restaurant ? Est-ce que j’aurai un bureau pour moi tout seul ? Est-ce que j’aurai une voiture de fonction ? Bon, ça se sont des questions qui vous discréditent, parce qu’elles montrent que vous êtes là uniquement pour prendre, et non pas pour donner. Autre question dangereuse, glissante, c’est la question du salaire. Cette question doit être abordée à l’initiative du recruteur. C’est une erreur d’aborder de vous-même cette question, parce que, tant que le sujet n’est pas abordé, ça veut dire que le recruteur n’est pas encore décidé. Si vous posez la question trop tôt, si vous demandez trop tôt « Bon, en termes de salaire, vous proposez combien ?  » Eh bien, vous poserez cette question à un moment ou le recruteur n’a pas encore fait son choix sur vous.

Donc, ce serait vraiment contre-productif. Autre type de mauvaises questions, ce sont les questions que vous ne posez pas. Les candidats qui n’ont pas de questions, qui restent sans voix quand on leur dit : « Avez-vous des questions ?  » montrent que, effectivement, ils ne sont pas très intéressés par le poste.

Sixième erreur, mentir. Il y a plusieurs degrés dans le mensonge, le baratinage un petit peu léger où on romance un petit peu sur ses responsabilités.

Bon, ça, ça peut passer. Par contre… inventer quelque chose de but en blanc, c’est toujours très dangereux, parce que, en particulier, plus on monte dans la hiérarchie, plus votre parcours sera vérifié. Donc, si vous sortez vraiment le gros mensonge des familles, ça risque de vous retomber dessus. Et puis, c’est une rupture du contrat de confiance entre vous et le recruteur. Donc, ne mentez pas.

Autant, vous pouvez romancer un petit peu, je dirais, plus les événements sont lointains, plus on peut les romancer, se présenter sous un angle favorable, plus les événements sont récents, plus, vraiment, il faut s’en tenir aux faits, et, une bonne solution, c’est d’avoir sur vous des documents par exemple qui montrent  » Voilà, j’ai fait telle chose, tel projet » d’avoir une sorte de book où vous avez des document de synthèse qui disent

 » Voilà, j’ai mené à bien tel projet »  » J’ai développé les ventes de tant à tant, regardez, voilà les chiffres, la société pour laquelle je travaillais auparavant m’a donné le droit d’en parler, donc, voilà mes résultats. » Les candidats sont souvent regardés d’un œil suspicieux par les recruteurs.

Parce que les recruteurs savent qu’il y a des menteurs parmi les candidats. Donc, si vous amenez des preuves à l’appui de ce que vous dîtes, tout de suite, vous avez une plus grande crédibilité, L’idée, c’est de pouvoir sortir un document et de dire « Voilà, voilà mes résultats, et si vous voulez en savoir plus, eh bien… là, j’ai noté le numéro de téléphone de mon ancien chef des ventes, qui se fera un plaisir de vous détailler ma progression.

C’est quelque chose de très impressionnant pour un recruteur. Un candidat qui de lui-même amène des faits, des documents, et dit  » Voilà, telle référence est à votre disposition. »

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7ème erreur chez les candidats, c’est montrer des signes de manque de confiance en soi. Alors souvent, le manque de confiance en soi, c’est quelqu’un qui va parler trop vite. Quelqu’un qui parle trop vite, parce qu’il a peur d’être coupé, ou qu’il n’est pas sûr de son truc, alors il commence à parler très très vite. Non. On parle calmement, on prends son temps, on évite tous les tics, on évite quand on parle soudainement de se toucher le visage, ou de regarder ailleurs, on a un regard franc. Vraiment, c’est donner confiance en soi si vous avez un langage corporel qui est hésitant, si vous êtes un peu penché, si vous regardez ailleurs Si vous avez des tics, ça ne va pas coller.

Le recruteur se dit  » Le discours est bon, mais le langage corporel amène une contradiction, … ce candidat me cache quelque chose, je ne prends pas. » Donc, attention à ne pas émettre de signes qui trahiraient un manque de confiance en vous.

Huitième erreur, c’est le fait de raconter sa vie. Raconter sa vie ! Alors, parfois, vous avez des recruteurs qui se la jouent un petit peu « Bon, on est des bons copains, on se dit tout » bon, c’est une pente, dangereuse. Je suis pour ma part pour une séparation assez stricte entre vie professionnelle et vie personnelle, ça veut dire, ne pas raconter sa vie.

Si vous voulez par exemple parle d’une passion, par exemple vous êtes passionné par la photographie des animaux, vous avez fait des safaris photo en Afrique, si vous voulez en parler pour donner une petite couleur, pourquoi pas, mais ne racontez pas votre vie, surtout ne racontez pas vos problèmes personnels. Soyez très discret. Parce que sinon, ça pourrait être perçu comme une tentative de manipulation.

 » Voyez, je suis dans une situation difficile, donc, j’ai absolument besoin de ce boulot » quelqu’un qui entre guillemets, se fait suppliant, n’est absolument pas séduisant pour un recruteur, parce que le recruteur sent la pression. Donc, ne racontez pas votre vie.

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9ème erreur des candidats, c’est une erreur plus subtile, cette erreur consiste à ne pas écouter. Vous avez par exemple des candidats qui vont poser des questions, des questions intelligentes, des questions intéressantes, par exemple  » Quelle sont les difficultés du poste » mais qui ne vont pas écouter. C’est à dire qu’ils vont dire « Oui, oui… » Et puis, cette matière ne servira à rien, pour l’entretien suivant ou celui d’après.

Souvent, le fait que vous écoutiez le recruteur, ça va donne une dimension un petit peu magique à l’entretien. C’est à dire que le recruteur se dit  » Tiens, il se passe quelque chose. » Parce qu’effectivement, il y a un espace d’échange qui est créé, il y a une communication qui est créée, et ce n’est plus, un recrutement, ça devient plus une rencontre. Et là, ça devient intéressant, et surtout, ça marque le recruteur.

10ème erreur en entretien, c’est le fait d’être mou. Il y a beaucoup de candidats et de gens qui sont très mous. Alors, ça veut dire quoi ? Cela veut dire que, en terme de niveau d’énergie, vous devez avoir en début d’entretien un niveau d’énergie qui soit légèrement supérieur à celui du recruteur. Si vous êtes trop dans l’énergie, dans dans l’émotion, vous allez apparaître comme un zozo, comme un excité. Par contre, si vous avez une petite touche en plus, ça met du mouvement dans l’entretien, ça met de la dynamique dans l’entretien. Donc, ayez un niveau d’énergie qui soit un peu plus élevé que celui du recruteur, pour que, effectivement, il se passe quelque chose dans l’entretien émotionnellement.

Et l’idée, c’est que plus l’entretien va dure, plus l’énergie du recruteur va baisser, il fatigue, il est concentré… bon. Plus vous devez remettre de l’énergie, en parlant un petit peu plus fort, en vous passionnant, en sortant des anecdotes amusantes qui vont illustrer votre propos, c’est à vous de donner de l’énergie. Sur la fin de l’entretien, n’hésitez pas à vous passionner pour tel ou tel sujet, c’est une façon je dirais, de faire monter la mayonnaise, et de laisser une impression durable au recruteur.