Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a adopté vendredi le rapport du groupe de travail sur l’examen périodique universel (EPU) du Togo.
Le document, produit par la Troïka composée des Emirats Arabes Unis, l’Erythrée et l’Ukraine, comporte en tout 224 recommandations formulées par les 89 pays qui ont participé à l’oral.
Ces prescriptions seront examinées par le Togo, qui s’est engagé à y répondre, en faisant connaître sa position définitive au plus tard début avril prochain.
Les recommandations portent, entre autres, sur les droits de la femme, des enfants, l’équité genre, les travailleuses domestiques, les procédures judiciaires ou encore la corruption.
Autre point sensible évoqué, la dépénalisation de l’homosexualité et la lutte contre la discrimination liée à l’orientation sexuelle.
En juillet dernier, le Togo avait réitéré sa fermeté sur la question, tout en garantissant les droits des minorités.
Pour rappel, au sortir de son dernier examen à Genève en 2016, le Togo avait accepté 167 des 195 recommandations qui lui avaient été suggérées.
Ce matin avait lieu l’examen de la situation des droits de l’homme au #Togo🇹🇬#EPU
89 États ont félicité les efforts sur l'accès à l’éducation et la lutte contre la traite des enfants. Ils ont recommandé de dépénaliser l’homosexualité et éradiquer les mutilations génitales#UPR40 pic.twitter.com/LBXuxFoT1y— ONU Genève (@ONUGeneve) January 24, 2022