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Togo : gestion du covid-19 par rapport à d’autres pays ; la population se prononce

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Dans un contexte où la maladie au coronavirus continue son bonhomme de chemin, le gouvernement togolais prend à bras-le-corps le combat du mieux qu’il peut. Dans la logique du respect des différentes mesures instaurées par l’OMS afin de ne pas contracter le virus, le Togo peut être considéré selon certains comme un bon élève dans cette lutte. 

Un avis loin d’être partagé par d’autres ; et ce, malgré les pics observés ces dernières semaines dans différentes parties du monde, dus à la mutation du microbe.

En comparaison à d’autres pays de la sous-région, l’Etat togolais veille au respect du port du masque, de la distanciation sociale, et du lavage systématique des mains à l’eau et au savon de son peuple. Des forces de l’ordre ont été spécialement affectées pour contrôler le respect de toutes ces mesures, et pour apostropher les plus réfractaires aux gestes qui sont devenus des routines du quotidien. Une situation exagérée pour les loméens.

« Dans les pays limitrophes, les activités continuent leur bon train. Les gens ne sont pas aussi inquiétés que ça par les mesures barrières, non pas qu’ils n’ont pas conscience de l’existence du virus, juste qu’ils n’en font pas un plat… », témoigne Séna, la quarantaine, revenu récemment du Ghana.

« Au Burkina-Faso d’où je suis revenu, les gens ne se dérangent pas pour le masque. La distanciation sociale n’est pas respectée, les gens vont et viennent comme bon leur semble… C’est à croire que le Covid n’existe pas », en ajoute un autre.

Et à Dominique de renchérir : « Au Bénin, outre le lavage des mains, et le port de la bavette en public, ou quand on prend le zémidjan, on s’accommode de moins en moins des gestes barrières, de la distanciation sociale, et de tout ce qui va avec. Je pense que ce n’est pas le propre de l’africain de vivre dans de telles conditions ».

Au Togo, la prudence requise par le gouvernement, et une certaine peur du virus incitent la plupart à s’aligner sur le choix du respect des mesures de prévention. En attendant la vaccination des adultes, que les autorités prévoient d’ici la fin de l’année.