Les smartphones, de nos jours, font partie intégrante du quotidien de la plupart des Togolais. Et chacun de ces téléphones portables est équipé d’une puce GPS et d’une connexion internet utiles à la géolocalisation. Ainsi utiliser des données GPS pour géolocaliser un lieu, une personne, un immeuble… à Lomé est devenu monnaie courante.
C’est le cas de Adjévi, conducteur d’une moto avec GPS intégré : « Aujourd’hui, nous zedman qui utilisons le GPS, nous nous retrouvons dans les quartiers assez aisément. » Un autre avantage, explique-t-il réside dans la fixation du prix des courses. « Ce qui est aussi bon avec ça, c’est que c’est connecté avec le compteur. Donc on ne discute plus beaucoup. Le client voit lui-même combien il doit pour la course. IL paie et je pars. »
Abdoul, conducteur de moto, se félicite du gain de temps que lui offre le GPS pour géolocaliser un endroit aujourd’hui à Lomé. « Cela me permet vraiment d’aller plus vite et de gagner ainsi du temps lorsque je dois aller dans une zone que je ne connais pas. Il suffit de suivre les indications scrupuleusement », a-t-il lancé.
Sylvia, étudiante dans une école de BTS, pense autrement et soulève des problèmes de disponibilité et de difficulté d’utilisation pour une couche de la population. « Le GPS n’est pas forcément à la portée de tous. Ceux qui n’ont pas de téléphones adaptés par exemple ne peuvent pas l’utiliser. Ensuite, il faut avoir des mégas généralement pour pouvoir utiliser l’application », objecte-t-elle.
Même son de cloche chez Mme Essi. « Nous tous, nous n’avons pas étudié. Donc le téléphone ne sert qu’à téléphoner ou recevoir des appels. Moi le GPS, je ne connais pas. Je ne l’utilise pas. Pour aller quelque part, je l’indique au taximan ou au Zedman et j’y vais », avoue-t-elle.
Il est clair, en définitive, que le GPS malgré tous ses avantages, a encore du chemin pour intégrer vraiment les habitudes de déplacement des Loméens.