Togo : « Il m’a cherché… Comme j’aime la bagarre, j’ai … », le député Gerry Taama veut finir avec le ministre Ihou Wateba (photos)

Togo Gerry Taama s'insurge contre les dos d'âne criminels sur le boulevard Jean Paul 2
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Le bras de fer entre le député Gerry Taama et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le professeur Ihou Wateba n’est plus un secret pour personne. Les deux personnalités se livrent à des attaques sur les médias.

Le dernier épisode de ce feuilleton est l’œuvre du député Gerry Taama qui s’est permis un énorme tacle contre le ministre. En effet, après une interpellation du ministre à l’Assemblée nationale sans réponse, le député a jugé bon de régler l’affaire autrement en publiant un long message sur les réseaux sociaux. Voici un extrait en dessous.

« Au ministre Ihou Wateba, je dirai : le développement, c’est aussi répondre aux interpellations parlementaires. Des amis m’ont souvent demandé si j’avais des antécédents avec le ministre Ihou. Non, a toujours été ma réponse.

En réalité, nous nous sommes rencontrés une seule fois, au Chr Lomé commune, au début de la pandémie. Et j’en avais gardé une très belle impression. Après, il m’a cherché sur les affaires de lampadaires. Comme j’aime la bagarre, j’ai répondu.

Ensuite, j’ai réagi suite à une sortie télévisée où il menaçait ceux qui ne se vaccineraient pas, tout comme j’ai réagi récemment quand il demandait à ceux ne disposant pas de Pass vaccinal de rester chez eux. Je suis un député de l’opposition et mon devoir est de m’indigner au nom du peuple, chaque fois que c’est possible. Comme vous allez le voir sur les fichiers attachés, nous sommes les députés qui interpellent le plus le gouvernement, sur tous les sujets.

Si des opposants ont fait mieux que nous auparavant, qu’ils sortent les archives. Nos ministres ne sont pas habitués aux interpellations et mettent parfois du temps à répondre. On relance parfois, en passant par le Premier ministre. À la fin, tous ont répondu (c’est bien pour la démocratie), tous, sauf un, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

J’ai commencé cette publication en précisant que je n’avais aucun problème avec ce ministre. Ce n’est tout de même pas de ma faute s’il est le seul à faire de la résistance au contrôle de l’action gouvernementale, pilier central de la gouvernance démocratique et du développement. Sans compter que les questions posées, ce 25 mars 2021, étaient pertinentes…« 

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