Le harcèlement sexuel est encore bien récurrent en milieux scolaire au Togo. Et c’est une situation qui préoccupe bien le ministre de l’éducation, Dodzi Kokoroko.
Décidé à assainir le milieu scolaire dans ce sens, le ministre des enseignements primaire et secondaire envisage de nouvelles dispositions contre les violences en milieu scolaire.
Le ministre s’est déjà mis à l’œuvre. Il a procédé ce mardi, 07 juin 2022, à Lomé à l’ouverture d’un atelier de validation de l’avant-projet de loi relative à la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo.
Cette initiative vise aussi à contrer le phénomène sur les violences entre autres la pédophilie qui mettent en danger la vie des jeunes filles et garçons.
À cet effet, durant 3 jours les acteurs de droits humains, des directeurs centraux, des professeurs d’université et les associations des parents d’élèves vont plancher sur les solutions de lutte contre le phénomène et procéder à un renforcement de l’arsenal juridique pour atténuer le mal.
Pour le ministre des enseignements primaire et secondaire, M. Dodzi Kokoroko, il s’avère nécessaire de combattre les violences sexuelles sur toutes les formes en milieu scolaire dans le but de décourager les enseignants et responsables d’écoles qui laissent de côté leur première vocation, éduquer, enseigner et protéger les apprenants.
‘Nous souhaitons avoir une société de valeur qui nous ressemble et qui nous rassemble. Ce n’est pas le cas aujourd’hui’, a-t-il déploré.
‘C’est un progrès, mais la loi ne pourra pas tout régler. Il nous faut des réponses adaptées face à ces phénomènes. Il faut une véritable révolution des mentalités en informant les jeunes et en stigmatisant les prédateurs’, a rajouté le ministre.
À titre d’information, 5.000 cas de grossesses non-désirées sont enregistrées chaque année en milieu scolaire. Entre élèves, mais pas seulement. Avec des adultes aussi et sous contrainte.