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Togo : Floraison des caves à vin et coins VIP, vers la disparition des bars traditionnels à Lomé ?

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Créneau horaire : 19h-00h voire au petit matin parfois, de l’animation avec des musiques d’ici et d’ailleurs, de la bonne bouffe et des viandes à côté… que ce soit une simple construction installée au bord de la route ou un débit de boissons complètement aménagé, les bars se rencontrent à tout coin de rue dans la ville de Lomé.

La preuve, selon Focus Infos dans sa parution N° 234 du 16 octobre 2019, qui citait Kossi Agbeko Segbeaya, Secrétaire général du Syndicat National des Tenanciers de bars et restaurateurs du Togo (Synaterto), en 2019, plus de 25 000 débits de boissons sont recensés rien qu’à Lomé et ses environs.

Toutefois, lorsqu’on observe bien, des quartiers « chauds » comme Deckon aux nouvelles zones « branchées » qui se développent dans la capitale togolaise ou à sa périphérie, notamment Agoè, Avédji-Limousine, Entreprise de l’Union, Carrefour Bodjona un constat s’impose : l’activité de débits de boissons s’illustre depuis un certain temps sous d’autres formes.

En effet, un peu partout à Lomé, spécialement sur les axes routiers qui s’urbanisent à une vitesse folle aujourd’hui, on voit apparaître des ‘‘caves à vin’’, c’est-à-dire ces nouveaux établissements dont l’activité principale est la revente de différents vins dans un cadre agréable et calme.

Plus loin, ce sont des coins, on dirait presque, à y voir de plus près, des boîtes de nuit. Mais leur accès plus ou moins facile (comparé à l’accès d’une boîte de nuit traditionnelle), le prix relativement bas des consommations renseignent sur leur véritable nature : ce sont des bars VIP ou ‘‘Coins VIP’.

Et à la limite, même s’il s’agit toujours de bars, ils n’ont plus rien des structures traditionnelles. L’aménagement se fait dans un cadre plus esthétique, autour d’un concept donné, visant une clientèle qui se veut select, pour des services haut de gamme….

« Carpe Diem », affirme-t-on souvent. L’avènement de ces points de chute où se rencontrent les jeunes connaisseurs comme les vieux habitués dans la semaine comme en week-end est un indice de la résilience de la population face à la crise qui prévaut dans le monde.

Et même si la situation du pays ne permet pas peut-être à ces établissements de faire de grandes recettes pour l’heure, il s’agit d’initiatives d’entrepreneuriat.