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Togo/la folie des totems : la guerre qui ne dit pas son nom

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Depuis quelque temps au Togo, que ce soient les entreprises privées, publiques ou parapubliques, toutes se prêtent au jeu des totems. Pour l’image de marque, pour la représentation des valeurs de l’entreprise ou pour une simple publicité, ces structures choisissent des enseignes de grandes tailles pour faire leurs représentations. Chacune veut en faire le plus gros, le plus mignon…et elles se retrouvent dans une concurrence qui ne dit pas son nom.

Le phénomène est visible partout qu’il s’agisse de grandes entreprises dans le domaine de la téléphonie mobile comme Togocom, Moov Africa ou bien de grandes sociétés de boissons comme la Brasserie du Bénin (BB) ou encore la Société Nouvelle de Boissons (SNB). Aujourd’hui, la parfaite illustration est la représentation de la bouteille de Djama au carrefour GTA.

Pour Jean-Claude Komlan, responsable de communication dans une société de la place : « La bouteille de Djama est une illustration poignante de cette guerre qui ne dit pas son nom. Cette étape prouve que les structures et entreprises togolaises découvrent de nouvelles facettes de leurs communications. 

En ce qui concerne la concurrence, elle est à mettre au profit du consommateur dans ce sens que les entreprises sont appelées à donner le meilleur d’elles-mêmes ».La concurrence devient de plus en plus rude. C’est dans cette optique que pour mieux faire valoir l’image de l’entreprise, certaines marques de voitures, de téléphones portables ou encore les services de téléphonie mobiles choisissent des ambassadeurs.